Je peux encore comprendre qu'il existe des architectes de différentes catégories de prix.
Surtout, il y a des architectes de différentes
catégories de prestations, mais ce qui varie encore beaucoup plus, ce sont les ordres de commandement supérieurs. Chez le maître d’œuvre général (GU), celui-ci ordonne à ses architectes employés ou contractuels : "Ne fais pas fuir mes clients avec ton pessimisme", suivi de "Ne gêne pas le traitement rapide" et "Celui qui freine, perd".
On devrait quand même pouvoir attendre d’un architecte GU banal qu’il puisse concevoir un 2,5 pièces selon les prescriptions du plan d’urbanisme. À partir de quand commence alors exactement l’architecte "moyen" ?
L’architecte indépendant, recherché et mandaté directement par le maître d’ouvrage, commence tout au début – c’est-à-dire qu’il démarre en première et non en troisième vitesse. Il prend le temps de lire l’intégralité du plan d’urbanisme (donc pas seulement le gabarit d’usage), et recommande la moindre suspicion de leur obligation de déposer une demande de pré-permis de construire. Ici, il aurait vu des indications claires à ce sujet.
Une maison individuelle est à peu près la catégorie la plus basse, non ? En-dessous, il n’y a plus que la maison catalogue.
"Non ?" est la bonne réponse. D’ailleurs, une maison catalogue n’est ni plus simple ni exempte de travail pour un architecte, mais simplement beaucoup plus sûre d’être réalisable avec succès et sans complications.
L’architecte GU est avant tout moins cher parce qu’il élimine le "Module A", réduit la phase de prestation 5 au strict minimum nécessaire (et économise essentiellement grâce à un accord spécial qui supprime la part des honoraires liée aux coûts de l’assurance responsabilité professionnelle).