Bauexperte
28.11.2014 11:08:59
- #1
Bonjour,
Chaque concepteur commencera par une hauteur supposée "0 - dessus de la chape finie" par rapport au niveau de la mer (NN) et prendra en compte à partir de là les hauteurs du chéneau ou du faîtage. Il existe aussi des plans d’urbanisme qui ne considèrent pas le dessus de la chape finie comme référence, mais une autre mesure ; l’expliquer ici irait trop loin.
Supposons que votre terrain se trouve en moyenne à 55,00 et que la rue en avant se situe en moyenne à 55,50 au-dessus du NN. Il est alors plus que judicieux de ne pas seulement s’adapter au niveau de la rue, mais aussi de prévoir au minimum une marche supplémentaire, afin qu’une forte averse ne cause pas une petite inondation. L’eau doit toujours s’écouler loin de la maison et non vers elle ! Ensuite, votre maison devrait être conçue à environ 55,70 au-dessus du NN. Si le plan d’urbanisme prescrit maintenant une construction de plain-pied avec un chéneau par exemple à 4,00 m, ces 70 cm de moins peuvent déjà être gênants, car ils influencent aussi la hauteur du mur de soubassement (drempel). Cela décale également la ligne des 2,00 m dans les combles vers l’intérieur.
Votre architecte part cependant — car il n’est pas possible autrement — du NN "0" et planifie maintenant votre maison avec diligence. En se basant sur l’exemple ci-dessus avec un mur de soubassement (drempel) probable de 1,30 m pour une maison individuelle de plain-pied. Continuons à "rêver" et le plan vous plaît — malgré quelques petits détails peut-être — dans la première ébauche. Puis, un moment donné, le plan préliminaire de situation arrive et il est indiqué — d’après les hauteurs indiquées au-dessus du NN : mince, le mur de soubassement doit être abaissé ! Le projet présenté peut alors "être bon pour la poubelle"...
Puisque vous avez consciemment choisi de construire avec un architecte, il serait donc important pour lui de connaître les altitudes du terrain existant ; c’est pourquoi il est nécessaire de disposer du plan préliminaire de situation.
D’autre part, je ne comprends pas à quoi cela vous sert si votre favori actuel présente une première ébauche et que vous n’êtes pas du tout sûrs de vouloir confier la mission à cet architecte. Cela peut coûter dans le pire des cas 2 000 euros si finalement la "chimie" ne fonctionne pas. Pourquoi ne pas vous faire montrer des plans finalisés/maisons références sur lesquels vous basez votre décision ?
Cordialement, expert en construction
"le jeu avec les hauteurs en fonction du niveau souvent utilisé du dessus de la chape finie ./. exploiter les hauteurs du chéneau et du faîtage"
Que veux-tu dire par là ?
Chaque concepteur commencera par une hauteur supposée "0 - dessus de la chape finie" par rapport au niveau de la mer (NN) et prendra en compte à partir de là les hauteurs du chéneau ou du faîtage. Il existe aussi des plans d’urbanisme qui ne considèrent pas le dessus de la chape finie comme référence, mais une autre mesure ; l’expliquer ici irait trop loin.
Supposons que votre terrain se trouve en moyenne à 55,00 et que la rue en avant se situe en moyenne à 55,50 au-dessus du NN. Il est alors plus que judicieux de ne pas seulement s’adapter au niveau de la rue, mais aussi de prévoir au minimum une marche supplémentaire, afin qu’une forte averse ne cause pas une petite inondation. L’eau doit toujours s’écouler loin de la maison et non vers elle ! Ensuite, votre maison devrait être conçue à environ 55,70 au-dessus du NN. Si le plan d’urbanisme prescrit maintenant une construction de plain-pied avec un chéneau par exemple à 4,00 m, ces 70 cm de moins peuvent déjà être gênants, car ils influencent aussi la hauteur du mur de soubassement (drempel). Cela décale également la ligne des 2,00 m dans les combles vers l’intérieur.
Votre architecte part cependant — car il n’est pas possible autrement — du NN "0" et planifie maintenant votre maison avec diligence. En se basant sur l’exemple ci-dessus avec un mur de soubassement (drempel) probable de 1,30 m pour une maison individuelle de plain-pied. Continuons à "rêver" et le plan vous plaît — malgré quelques petits détails peut-être — dans la première ébauche. Puis, un moment donné, le plan préliminaire de situation arrive et il est indiqué — d’après les hauteurs indiquées au-dessus du NN : mince, le mur de soubassement doit être abaissé ! Le projet présenté peut alors "être bon pour la poubelle"...
Puisque vous avez consciemment choisi de construire avec un architecte, il serait donc important pour lui de connaître les altitudes du terrain existant ; c’est pourquoi il est nécessaire de disposer du plan préliminaire de situation.
D’autre part, je ne comprends pas à quoi cela vous sert si votre favori actuel présente une première ébauche et que vous n’êtes pas du tout sûrs de vouloir confier la mission à cet architecte. Cela peut coûter dans le pire des cas 2 000 euros si finalement la "chimie" ne fonctionne pas. Pourquoi ne pas vous faire montrer des plans finalisés/maisons références sur lesquels vous basez votre décision ?
Cordialement, expert en construction