Merci pour vos réponses. Certains termes ne sont pas encore tout à fait clairs pour moi
S’il ne faut pas que ce soit un obstacle : la demande de certificat d’urbanisme préalable est l’instrument juridique dont tu as besoin ici. Cette demande se fait auprès d’un service d’urbanisme, de préférence non seulement par écrit, mais accompagnée de pièces illustratives sous forme de représentations graphiques montrant comment le projet de construction s'intégrera dans le terrain. Cela peut et doit être fait par n’importe qui, et une simple règle géométrique d’élève est déjà le seul instrument technique nécessaire. Celui qui laisse son architecte s’en charger et qui a déjà un avant-projet utilise cet avant-projet pour les pièces illustratives de la demande préalable. Un avant-projet est un croquis du bâtiment à l’échelle 1:200, à partir duquel on ne peut voir que la forme du corps du bâtiment, y compris le respect de toutes les mesures maximales et l’inclinaison du toit, et qui est encore très loin d’avoir fixé l’emplacement des fenêtres. Cette pré-étude fait partie de la phase de prestation 2 selon la HOAI (qui est d’ailleurs toujours en vigueur et même actualisée, seule leur grille tarifaire obligatoire a été abrogée). Il n’existe pas de planification sommaire – et encore moins une qui irait au-delà de la pré-étude (voir « fenêtres »). Je suis donc d’avis que tu devrais oser t’adresser toi-même à sa Majesté royale, le chef du service urbanisme, et déposer ta demande préalable que tu as en droit, même en tant que profane, selon le droit républicain. Au vu de la conception étrange du service d’urbanisme, je te conseille d’accompagner cela de la phrase citée au message #14. Un rappel n’est rien d’autre que ce que l’on appelle dans le langage courant un « premier avertissement ». Ils ne doivent même pas avoir l’idée de te pousser à réagir par leur inaction. Le chef du service urbanisme ira ensuite voir le chef du service juridique, qui lui dira : « Hinnerk, tu as eu de la malchance, cette citoyenne connaît ses droits ». Un recours en contrôle de la légalité est un recours visant à établir qu’une réglementation viole un droit supérieur (et est donc nulle). La voie spéciale étrange du service d’urbanisme de Hambourg (ou est-ce même seulement celui de l’arrondissement ?) est, ce que l’avocat Jun appelle joliment une « jurisprudence absurde ». « Pas d’obligation d’avoir un avocat » signifie que tu pourrais poursuivre le service d’urbanisme devant le tribunal administratif pour le traitement de ta demande préalable sans avoir à y envoyer un avocat. D’où la menace discrète : « maintenant, comportez-vous bien volontairement conformément aux lois, avant que je ne vous mène la vie dure ou vous fasse subir des remontrances sévères ». D’expérience, les administrations comprennent ce genre de message lorsqu’elles doivent s’occuper de leurs bêtises avec d’autres citoyens – ceux qui connaissent leurs droits sont une minorité et ne menacent pas sérieusement le calme apparent du service public. Il peut donc y avoir une « exception » *LOL*. À mon avis, tu avanceras ainsi plus vite que de chercher un architecte, ingénieur en construction, maçon ou maître charpentier disposé à réaliser une variante de planification qui n’existe pas dans le catalogue des prestations de la HOAI.