Alors, encore une petite mise à jour.
Hier, la remise des clés a eu lieu. Dès maintenant, nous sommes responsables de la cabane, ce qui signifie en particulier qu’il faut régulièrement vérifier, pour le moment, combien d’eau s’infiltre dans la cave. Le voisin (et l’un des trois vendeurs) s’en occupait gentiment jusqu’à présent. Voici une image de la situation :
Le bon vieux bricoleur (outilleur) a installé ici un entonnoir en tôle avec une sorte de mastic épais et collant. À l’origine, un tuyau d’environ 7 m était raccordé à cet entonnoir, qu’il avait fait passer derrière l’établi et dirigé dans le bac à douche de la pièce voisine. Personne ne sait exactement combien de temps ça a « fonctionné ». Cela fait probablement entre 20 et 30 ans…
Ensuite, un maître d’œuvre, recommandé par quelqu’un, est passé ; il a plus de dix ans d’excellentes évaluations.
Ce fut une excellente discussion (enfin ! après tous ces incapables sur place…). Initialement, le rendez-vous d’hier avait pour but d’examiner l’infiltration d’eau susmentionnée et de la colmater rapidement pour éviter que de l’eau continue d’entrer pendant des mois. Il était accompagné de son « expert en caves ». Ce dernier a aussi mesuré l’humidité. Juste au-dessus de la dalle, les valeurs sont élevées, mais normales pour l’âge. À quelques centimètres plus haut, l’humidité diminue fortement.
Certaines parois extérieures sont en très mauvais état, notamment là où peu d’air circule (par exemple la salle du fioul, l’atelier derrière les établis fixes) :
Une solution économique avec un enduit de rénovation peut être envisagée, mais il faudrait la refaire tous les cinq ans, car ce n’est pas une solution durable. Il a été recommandé d’effectuer une étanchéité par injection, qui a fait ses preuves au fil des décennies. Cela coûte évidemment cher (plus de 20 000 €), mais il est possible de se concentrer sur les pièces les plus importantes, de les rénover complètement et de reporter le reste de la cave à plus tard.
Quand le problème de la cave a été réglé, l’expert est parti. J’avais prévu de le forcer à visiter toute la maison puisqu’il était déjà là. Ce ne fut même pas nécessaire car il a méticuleusement parcouru chaque pièce de son propre chef, pris des notes, des mesures et fait des croquis pour m’expliquer ceci et cela. Il a été assez impressionné par nos idées et par le fait que nous avions déjà un certain niveau de connaissance et qu’il ne devait pas tout expliquer depuis le début.
Nous avons convenu que je creuserai manuellement autour de l’infiltration d’eau à l’extérieur, et qu’il réalisera ensuite l’étanchéité ponctuelle au niveau du câble électrique. De plus, nous devons retirer les papiers peints et ouvrir le sol dès que possible afin d’évaluer mieux l’état de la structure existante.
Parallèlement, il reste à clarifier toute la question des dossiers (KfW, iSFP). Je ne comprends pas encore complètement quand et par qui quoi doit être déposé, ni s’il faut attendre les approbations ou si l’on peut commencer « à ses risques et périls ». De toute façon, tout le monde est d’accord pour dire que l’BAFA est une administration lente... :rolleyes:
J’ai en tout cas un très bon pressentiment avec lui et prévois de faire tout le projet avec lui. Un gars simple, expérimenté, aussi vieux que la maison, mais techniquement branché sur le présent. Patient, prêt à expliquer, pragmatique. Une petite entreprise de charpente spécialisée dans les rénovations complètes. Ils font eux-mêmes la toiture et les cloisons sèches; pour les autres corps de métier, il y a des partenaires fiables, qu’ils écartent aussi rigoureusement en cas de problèmes.
Ce week-end, j’ai déjà démonté un peu de bois de chauffage dans la cage d’escalier...
Et pour finir, une sympathique préface tirée d’un livre sur la modernisation que je suis en train de lire :
