Coûts réalistes pour une maison individuelle ?

Bonsoir Marcus,

Peut-être devrions-nous aborder ce sujet lors de la prochaine réunion ?

Nous le ferons, je pense que vous êtes actuellement un peu plus avancés dans la planification/mise en œuvre.

Après encore quelques réflexions, nous sommes maintenant parvenus à la conclusion qu’il doit absolument s’agir d’une maison en maçonnerie, comme initialement souhaité. Cependant, il existe ici un grand nombre de pierres différentes, certaines peuvent encore être isolées en plus, d’autres doivent absolument être isolées. Existe-t-il ici la pierre (à peu près) la meilleure ou quels sont les avantages et inconvénients des pierres en pratique.

Bonjour Tobi,

il existe énormément de variantes différentes, et chacune a ses partisans. Personnellement, j'aime les constructions murales dans lesquelles les fonctions statique-isolation-protection contre les intempéries sont séparées de manière constructive.

Du côté intérieur du mur, je privilégierais généralement la pierre calcaire siliceuse plutôt que toutes les autres, car elle possède la plus haute résistance à la compression, les cloisons, etc. peuvent y être fixées très solidement, elle offre la meilleure isolation phonique et elle stocke beaucoup de chaleur (froid). Inconvénient : presque aucune propriété isolante thermique.

Pour le revêtement extérieur, je favoriserais toujours un parement en briques.

Il faut alors impérativement réaliser une isolation de noyau (par exemple en laine minérale).

La pire variante, pour moi, est une construction murale monolithique composée uniquement de béton cellulaire. Selon les exigences, aucune isolation supplémentaire n’est généralement nécessaire (KfW 55). Inconvénient important de mon point de vue : en raison de la faible masse, quasiment aucune isolation phonique et peu de stockage thermique. De plus, les objets lourds ne peuvent être fixés ici qu’avec des chevilles chimiques.

"La meilleure pierre" n'existe pas, sinon chaque maître d'ouvrage l'aurait choisie.
Cela dépend de nombreux facteurs, par exemple :
- Emplacement (températures)
- Fabricants régionaux de briques
- Exigences (directives communales)
- Subventions (KFW)
- Statique
- Façade extérieure souhaitée (brique, enduit)
- Utilisation d'autres corps de métier (isolation extérieure)
- Attitude personnelle (polystyrène ou "nature")
- Transmission de chaleur souhaitée du mur, entrante et sortante (variations de température à l'intérieur)
- Considérer dans sa globalité avec l'isolation (déplacement du point de rosée)
- Budget

Inconvénient important de mon point de vue : en raison de la faible masse, presque pas d'isolation phonique,

N’est pas pertinent à partir de 36,5.

presque pas de stockage de chaleur.

**Le stockage de chaleur du béton cellulaire se situe entre les extrêmes de la construction légère (par exemple construction à ossature bois avec env. 50 kJ/m²K) et la construction massive (par exemple maçonnerie ou béton armé avec env. 250 kJ/m²K). La valeur correspondante pour un mur en béton cellulaire est d’env. 90 kJ/m²K.

De plus, les objets lourds ne peuvent être fixés ici qu’avec des ancrages chimiques.

Ancrages chimiques ....?

**Source : mon site internet

Cordialement, expert en construction

Comme il veut construire une maison massive, la comparaison avec une "construction ultra-légère" est donc sans intérêt. D'où tiens-tu les chiffres en unité (kJ/m²K) ? Quelles épaisseurs de parois sont comparées ? Indépendamment de cela, je considère que le facteur 3 entre les variantes est tout à fait pertinent. (Je ne parviens pas à accéder à ton site web)

Pourquoi la masse pour l'isolation acoustique n'est-elle plus pertinente à partir de 36,5 cm ? Y a-t-il une explication physique à cela ou devons-nous simplement y croire ?

Dans la construction d'installations, le terme d'ancrage chimique est courant. Tu peux faire l'ignorant ou demander à Tante Google, tu trouveras "chevilles chimiques" comme synonyme.