perlenmann
07.02.2014 10:21:14
- #1
Exactement, c’est pourquoi tu n’as pas pu répondre à ma question non plus.
Quelle question ? Combien d’installations j’ai déjà planifiées ? Mais je l’ai quand même répondue.
La chaudière gaz à condensation et la pompe à chaleur sont deux principes de fonctionnement totalement différents pour la production de chaleur. Cela entraîne en partie des exigences et des nécessités différentes. Se limiter uniquement à la température de départ est tout simplement faux. De plus, ce n’est pas la température de départ, mais précisément la surtempérature du fluide caloporteur qui est déterminante. C’est un critère très important pour la pompe à chaleur, plutôt moins pour la chaudière gaz à condensation. Au contraire, ici, une température de départ un peu plus élevée est même avantageuse !
C’est bien clair, comme pour la voiture électrique et le moteur à essence. Pourtant, une température de départ élevée dégrade le coefficient de performance annuel (COP) d’une pompe à chaleur. Et comme tu l’écris toi-même, cela ne dérange pas une chaudière gaz à condensation, au contraire, le feu est tout simplement un peu plus chaud que 35 degrés.
De plus, je ne voulais pas me limiter à la température de départ, mais donner un exemple de mauvais dimensionnement. Pour une pompe à chaleur, la température de départ est en effet déterminante pour le rendement.
Je serais ravi que tu écrives quelque chose concernant un mauvais dimensionnement d’une chaudière gaz à condensation. Ça m’intéresserait de savoir ce qui peut mal tourner.
Seul le coefficient d’effort réel du générateur de chaleur est un critère comparatif, dans la mesure où il s’agit de bilans énergétiques.
Pour la chaudière gaz à condensation toujours > 1, car la consommation réelle est toujours supérieure aux besoins. Pour la pompe à chaleur < 1, car grâce à l’utilisation de l’énergie renouvelable la consommation est inférieure aux besoins. Pour la résistance électrique directe = 1 !
Pour la chaudière gaz à condensation, ce chiffre est déterminé en formant le quotient entre la consommation au compteur et la quantité d’énergie effectivement utilisée pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire (mesurée avec un compteur de chaleur).
Donc pratiquement pour une pompe à chaleur, c’est l’inverse du coefficient de performance annuel ?
Voir ma contribution précédente. Une moyenne à partir de bâtiments existants, constructions neuves (réglementation thermique jusqu’à Passivhaus).
v.g.
Là aussi, je suis profane, je ne comprends toujours pas cette moyenne. Nous parlons principalement de constructions neuves, donc au moins la réglementation thermique. En fonction de la taille, la valeur réelle doit plutôt être dans les environs de 8 MWh ou même moins, non ? À quoi me sert une moyenne issue de bâtiments existants pour une construction neuve ?
Et franchement, €, ce genre de réponses aide. Les questions provocatrices semblent ne pas déranger que moi c’est un vrai c***.