Jean-Marc
04.12.2018 15:27:37
- #1
Ce n’est pas seulement à cause des taux d’intérêt. Personne ne sait ce qui adviendra. La discussion est en fait obsolète. Il arrive ce qu’il arrive et pendant la période de fixation du taux, il ne se passe rien.
La question est plutôt de savoir comment se déroulera le changement de génération à venir. Dans la rue où habitent mes parents, par exemple, il ne reste presque plus que des personnes de plus de 60 ans. Est-ce que ces gens vont vraiment investir encore des dizaines de milliers d’euros dans le chauffage, l’isolation, les fenêtres, l’adaptation sans barrières, etc., ou vont-ils mettre leurs maisons sur le marché avant ? Ont-ils encore envie de passer des heures à jardiner et de chauffer 150 m² pour deux personnes ? Leurs enfants sont partis depuis longtemps, se sont installés dans et autour de Francfort, Hanovre, Cologne, etc., et ne reprendront pas les maisons. Cela concerne clairement plus de ménages que ceux qui, même en pleine prospérité économique, ne peuvent plus payer leurs échéances et doivent donc vendre.
Je considère cette évolution comme un facteur de baisse des prix bien plus que des sauts irréalistes des taux d’intérêt de 3-4 % en peu de temps.
La question est plutôt de savoir comment se déroulera le changement de génération à venir. Dans la rue où habitent mes parents, par exemple, il ne reste presque plus que des personnes de plus de 60 ans. Est-ce que ces gens vont vraiment investir encore des dizaines de milliers d’euros dans le chauffage, l’isolation, les fenêtres, l’adaptation sans barrières, etc., ou vont-ils mettre leurs maisons sur le marché avant ? Ont-ils encore envie de passer des heures à jardiner et de chauffer 150 m² pour deux personnes ? Leurs enfants sont partis depuis longtemps, se sont installés dans et autour de Francfort, Hanovre, Cologne, etc., et ne reprendront pas les maisons. Cela concerne clairement plus de ménages que ceux qui, même en pleine prospérité économique, ne peuvent plus payer leurs échéances et doivent donc vendre.
Je considère cette évolution comme un facteur de baisse des prix bien plus que des sauts irréalistes des taux d’intérêt de 3-4 % en peu de temps.