Alfgard
15.05.2019 21:43:21
- #1
Tu penses trop court, pour être éligible à la KfW, il faut qu’une famille avec des enfants achète ! Alors pourquoi un gendre pourrait-il acheter chez les beaux-parents s’il y a une fille.
Le terrain ne doit pas être subventionné si le bien immobilier est transmis "gratuitement" à la personne par donation ou succession.
Mais cela ne serait le cas que lors d’un transfert à ses propres enfants.
En cas de décès, le bien immobilier revient à son propre enfant. Le conjoint n’est pris en compte qu’en cas de gains éventuels.
Le conjoint n’a donc pas accès au bien immobilier en cas de donation ou de décès. Il n’est pas traité en droit des donations et successions comme un parent.
Il est en principe un « tiers étranger » au départ.
Alors pourquoi serait-il soudainement traité comme un parent au premier degré lors d’un achat ?
Le fait que beaucoup vendent maintenant leurs biens immobiliers à leurs enfants, puisqu’ils finiraient de toute façon par les recevoir, et que cela va un peu à l’encontre de l’objectif de la subvention est compréhensible.
Mais la réticence à vendre sa propre maison à une belle-fille « non apparentée », qui pourrait par la suite divorcer, est sans doute assez forte chez la plupart des parents.
D’autant plus que dans ce cas de vente, d’autres règles s’appliquent concernant les conséquences fiscales.
En droit de la famille, seule la belle-fille devient propriétaire. En ce sens, le cas est presque pire pour son propre fils, car il ne reçoit plus ce qui pourrait être son héritage.