11ant
13.11.2020 00:00:57
- #1
Maisons jumelées et en rangée uniquement de la même entreprise de construction
Cela me semble formellement prescrit inutile, dans la mesure où, selon ma conviction, la réalité sanctionne de manière fiable si l’on procède autrement ;-)
Blague à part : je considère que c’est (seulement ?) faisable juridiquement de cette façon, en liant la possibilité d’autorisation d’une construction en double maison à E/D à l’exigence que les deux demandes de permis soient présentées par un même architecte.
si vous pouviez participer à un plan d’aménagement pour un nouveau quartier résidentiel, avec des maisons individuelles, des jumelées, des maisons en rangée et des immeubles collectifs.
je n’ai pas d’influence là-dessus, si la commune vend à des particuliers, les maîtres d’ouvrage doivent bien s’entendre...
Je viens juste de comprendre avec quelle intention tu demandes cela. Je pensais d’abord à une discussion hypothétique ou un débat sur les goûts à la manière du fil de discussion Hype. Maintenant il m’apparaît que tu souhaites nous interroger en tant que « base » représentant la population de ta commune, pour savoir sur quoi tu devrais agir en tant que conseillère municipale. Il me semble ici (incarné par l’hypothèse naïve que les plans d’aménagement naissent à partir d’une page blanche) qu’il y a une méprise sur les processus politico-communaux. En réalité, cela ne fonctionne généralement pas ainsi — tu peux te documenter dans les « justifications » des élaboration de plans d’aménagement, nombreuses sur les sites internet des mairies. Procure-toi des documents relatifs à des procédures d’établissement récentes dans ton environnement ; tu pourras ainsi développer un sentiment sur la manière dont ces plans sont élaborés, c’est-à-dire lire a posteriori où l’on pouvait déjà deviner l’évolution. Dès la structure de ces documents, tu peux retracer « historiquement » comment les plans prennent forme. Typiquement, au départ se rencontrent deux éléments, d’un côté un besoin et de l’autre un territoire adapté à cette planification. Autrement dit, la commune constate un besoin d’action et une demande. Parfois c’est la poule qui vient en premier, parfois l’œuf. Cela signifie que dans un cas, ce sont d’abord les personnes souhaitant s’installer, et dans l’autre cas, ce sont les terrains. Les candidats à l’installation peuvent être des habitants actuels ayant atteint l’âge de fonder une famille, qui vivent actuellement en location ou pour qui la maison des parents est trop petite. Ou bien des nouveaux habitants de la région que la commune souhaite attirer à s’installer chez elle plutôt que dans la commune voisine. Le territoire peut par exemple être constitué de champs dont les agriculteurs abandonnent les fermes ; ou bien d’une friche industrielle que l’on veut reconvertir à des fins résidentielles. Cette matrice exemplaire de deux fois deux cas de planification te montre quatre cas types de plans d’aménagement. En outre, il vaut toujours la peine de consulter des plans d’aménagement récents (ou des modifications de plans plus anciens) dans la région : tu peux en déduire à la fois les demandes particulières relevées, ainsi que des exemples de mauvaises évolutions que l’on souhaite éviter. Avec un peu d’entraînement, on peut déjà lire cela dans les justifications. Les « nouveautés » dans les plans d’aménagement ne réservent donc en fait de vraies surprises qu’aux débutants en conseils municipaux. Au fait : l’aménagement du territoire / développement / urbanisme sont des domaines classiques où des hommes d’âge moyen sont convaincus de leur intuition innée. Les femmes qui ne veulent pas se retrouver malgré elles au « coin des minous » feraient bien de se rendre compétentes entre elles en mode « girls only » et de s’allier entre fractions. La politique communale est – si une femme ne reste pas vigilante – une des dernières réserves des cartels des maîtres du barbecue ;-)