Les prix de la construction ont effectivement fortement augmenté. Nous y réfléchissons depuis presque 4 ans, mais ce n'est que cette année que nous avons réellement pu nous décider (rien que parce que nous avons trouvé seulement maintenant un beau terrain qui nous plaît par son emplacement, son profil altimétrique et son prix) et devons donc payer beaucoup plus que ce que nous aurions dû il y a quelques années. D'accord, les équipements (par exemple le niveau énergétique) se sont également améliorés, mais pas dans la même proportion que l'augmentation des prix.
En fait, nous voulions financer ainsi : 10 ans KFW, 15 ans la majeure partie et 20 ans le reste. Puis est venue la constatation que les 15 ans auraient coûté plus de 0,8 points de pourcentage de plus que les 10 ans (c’est dû à une offre spéciale), et les 20 ans auraient même été plus de 1 point de pourcentage plus chers pour ce module... Nous préférons donc investir l’économie d’intérêts dans le remboursement. Et nous avons aussi renoncé au reste sur 20 ans et tout fait sur 10 ans, car avec une durée uniforme, du point de vue de la banque, on est beaucoup plus flexible (pas d’engagement envers l’établissement qui détient le module long).
Mais chez nous, des circonstances particulières interviennent, qui nous ont grandement facilité la décision de prendre le risque des 10 ans :
- Le prêt KfW est totalement remboursé après 10 ans (peu avant la fin de la période fixe d’intérêt, un ancien contrat d’épargne-logement presque adapté au solde du module arrive à échéance avec un taux d’intérêt créditeur de plus de 4 %, car il vient d’être attribué, et à partir de là commence le délai de 10 ans). La mensualité ainsi libérée est alors « en plus » et peut être utilisée au besoin pour le remboursement du financement de suivi des autres modules.
- 100k sont garantis par des contrats d’épargne-logement existants, déjà suffisamment épargnés pour que je puisse les faire attribuer à partir de mi-2028 avec des versements mensuels minimes. Les prêts épargne-logement sont subordonnés, ce qui me permet de garantir un prêt de 100k moins les apports à 2,35 %, au cas où le taux pour le financement de suivi serait plus élevé. Bien sûr, on pourrait aussi affecter le reste de l’épargne pour l’épargne-logement au remboursement, mais ça ne ferait pas une grosse différence et le rapport risque-opportunité est bien plus intéressant avec l’épargne résiduelle, malgré le faible taux créditeur.
- En cas de doute, nous avons encore des placements en réserve, que l’on pourrait réduire ou liquider en cas de besoin, si le taux débiteur du financement de suivi dépasse le rendement du placement. Avec le financement actuel, le rendement de nos placements reste bien supérieur même après déduction des impôts, c’est pourquoi nous ne les avons pas touchés.
Mais n’hésitez pas à redemander en 2028 si je regrette d’avoir fixé seulement 10 ans...