face26
31.07.2018 13:35:28
- #1
Les prix de la construction ont effectivement augmenté massivement. Nous y réfléchissons depuis presque 4 ans, mais ce n’est que cette année que nous avons vraiment pu nous décider (notamment parce que nous avons trouvé seulement maintenant un beau terrain qui nous plaît par son emplacement, son profil de hauteur et son prix) et nous devons donc payer beaucoup plus que ce que nous aurions dû il y a quelques années. D’accord, l’équipement (par exemple le niveau énergétique) s’est aussi amélioré, mais pas du tout dans la mesure où le prix a augmenté.
En fait, nous voulions financer ainsi : 10 ans KfW, 15 ans la majeure partie et 20 ans le reste. Et puis est venue la constatation que les 15 ans auraient coûté plus de 0,8 points de pourcentage de plus que les 10 ans (c’est dû à une offre spéciale), les 20 ans auraient même été plus de 1 point de pourcentage plus chers pour ce composant.. Nous préférons alors investir l’économie d’intérêts dans le remboursement. Et nous avons aussi renoncé à la partie restante de 20 ans et tout fait sur 10 ans, car avec une durée uniforme auprès de la banque, on est bien plus flexible (pas d’obligation envers l’établissement qui détient le composant long).
Pour nous, il y a toutefois des circonstances particulières qui ont nettement facilité la décision de prendre le risque de 10 ans :
- Le prêt KfW est entièrement remboursé après 10 ans (juste avant la fin de la fixation du taux d’intérêt, une ancienne épargne-logement avec un taux d’intérêt créditeur de plus de 4 % arrive à échéance, car elle a récemment été allouée et la période de 10 ans commence alors). La mensualité ainsi libérée est alors « en trop » et peut être utilisée si besoin pour le remboursement du financement de suivi des autres composants.
- 100 000 sont garantis par des contrats d’épargne-logement existants, déjà suffisamment capitalisés pour que je puisse les mettre en allocation mi-2028 avec des versements mensuels minimaux. Des prêts sur épargne-logement sont possibles en second rang, ce qui me permet de sécuriser un prêt de 100k moins les dépôts à 2,35 % si le taux pour le financement de suivi est plus élevé. Bien sûr, on pourrait aussi utiliser le reste de l’épargne pour le remboursement, mais cela ne changerait pas grand-chose et le rapport chances-risques de l’épargne restante est nettement meilleur, malgré le faible taux d’intérêt créditeur.
- En cas de doute, nous avons encore des placements en réserve que l’on pourrait réduire ou liquider en cas de besoin si le taux débiteur du financement de suivi dépasse le rendement du placement. Avec le financement actuel, le rendement de nos placements est nettement supérieur même après impôts, c’est pourquoi nous ne les avons pas touchés.
Mais n’hésitez pas à redemander en 2028 si je regrette de n’avoir fixé que pour 10 ans...
Sans entrer dans le détail des différents composants... ton concept de financement n’a plus rien à voir avec un financement classique amortissable sur 10 ans. Tu as le « luxe » d’avoir du capital en réserve et une série de contrats d’épargne-logement.
Tu as certes choisi une fixation de taux de 10 ans en combinaison avec tes contrats d’épargne-logement, mais en principe tu as une sécurité de taux beaucoup plus longue.
Est-ce que tu aurais fait pareil sans capital et sans contrats d’épargne-logement ? Beaucoup ne le peuvent pas.
Et je ne sais pas ce que c’est que cette offre spéciale, mais 0,8 % de majoration pour passer de 10 à 15 ans, ce n’est pas possible. C’est plutôt que les 15 ans étaient mauvaises que les 10 ans bonnes.
Si je retranche 0,8 à notre offre 15 ans, je serais à 0,85 %. Ce serait un joli taux.