Comparé à la HOAI, nous payons ici une misère.
C’est un calcul simpliste. Les planificateurs à bas prix commencent régulièrement trop tôt à dessiner, car ils manquent d’expérience professionnelle pour une profondeur de conseil appropriée dans le module A. Combien coûte ta planification si tu ajoutes l’erreur médicale d’un démantèlement irrationnel d’une cave existante (jusqu’au niveau fini du nouveau sous-sol !) à la charge « planification sans connaissance » ?
Peut-être que cela donne aussi une idée de ce que nous pouvons attendre des projets.
Cela dit même sûrement quelque chose sur les attentes personnelles des planificateurs à bas prix, et avec quelle piètre performance ils considèrent leur honoraire comme « mérité ».
Maintenant, nous sommes dans la situation où nous avons convenu avec notre planificateur d’un forfait pour les phases 1 à 4. Il ne voulait pas les séparer non plus. Je ne veux pas évaluer si cela parle en faveur ou contre ce planificateur.
Ce qui parle régulièrement contre un tel planificateur, c’est que l’étendue du mandat « phases 1 à 4 » est la préférée des architectes de type « avertit » ; c’est-à-dire ceux qui, justement parce qu’ils n’accompagnent jamais une deuxième mi-temps, ne connaissent jamais l’heure de vérité (quand les coûts de construction sont réglés et que leur estimation est démasquée comme fantaisiste). Même les « architectes des deux mi-temps » (phases 1 à 8) n’estiment pas les coûts de construction avec précision de chirurgien vasculaire, mais ils les évaluent à la fin et estiment de plus en plus justement avec l’expérience. Pour les maîtres d’ouvrage, cela signifie en pratique une différence essentielle entre gratter dans la réserve ou devoir payer un financement complémentaire coûteux.
Dans une construction avec entrepreneur général, la réalisation de la phase 4 est régulièrement une répétition, si l’architecte l’avait déjà incluse – que la phase 4 soit à la tarification HOAI ou à tarif réduit importe moins que Klein Erna (ou Fritzchen) ne le croit. La séparation contractuelle et honorifique entre les phases du module A et du module B joue un rôle beaucoup moins décisif que la pause entre les deux, qui est immensément importante du point de vue procédural (> temps de repos de la pâte). Ce temps de repos sert à ancrer les maîtres d’ouvrage et, avec la prise de décisions, aussi à calibrer le volume du projet. C’est là où on peut faire partir beaucoup plus d’argent en fumée que la différence d’honoraires (apparente) entre HOAI et discount pourrait jamais représenter !
Pas la deuxième variante de la règle des caves. Je n’en connais qu’une de ta part. Les deux variantes que je veux dire sont :
[*]Variante : maison avec cave et donc surface au sol plus petite
[*]Variante : maison sans cave mais avec une surface au sol plus grande
La règle des caves oriente économiquement vers la variante 2. Le petit terrain avec le souhait d’un grand espace vert vers la variante 1. Nous avions justement opté pour cette dernière lors de la clarification des besoins. On peut encore y réfléchir. [...]
Nous l’avons fait. Notre souhait était : cave plus surface au sol aussi petite que possible.
Surtout, vous l’avez décidé au mauvais moment : cela aurait dû se situer entre la phase 1 et la phase 2 – maintenant c’est devenu évitablement plus cher. Je le formulerais d’ailleurs autrement :
1. Variante : espace utilisé entre les murs extérieurs de la cave
2. Variante : espace entre les parpaings au lieu des murs extérieurs de la cave gaspillé avec de la terre,
plus volume au-dessus du sol gonflé avec une pièce en remplacement de la cave
(partant malheureusement du cas le plus fréquent où quelqu’un surélève une dalle)
ou bien :
1. Variante : offre inutile d’espace de rangement créée avec pour cela une fouille et un talus séparés
2. Variante : seulement l’espace nécessaire pour les raccordements techniques et de rangement créé et pour cela aussi surface au sol nécessaire
(partant du deuxième cas le plus fréquent, construire un asile pour braderie sur un terrain à dalle).
Sous condition : il existe un plan local d’urbanisme valide incluant un volet texte. C’est ce plan qu’il faut suivre. Le plan date cependant des années 30. Depuis, de nombreuses dérogations ont été accordées. Nous pouvons aussi les souhaiter (comme selon §34) si nous les trouvons dans le voisinage. Telle est la déclaration orale du fonctionnaire de l’urbanisme responsable.
Désolé, souvenir erroné. Mais même pour des dérogations, le gabarit du bâtiment existant sert d’argument fort.
Peux-tu me donner une idée de ce que cela signifie ? Je l’imagine à peu près comme suit (pas forcément dans le bon ordre) :
[*]Vérifier la statique de la cave.
[*]Démolir précautionneusement la maison jusqu’au niveau fini de la cave.
[*]Étendre la dalle pour la nouvelle distribution.
[*]Bien isoler l’ancienne dalle de cave (comment faire cela dans la zone de la cave voûtée ?) Je vois la plus grande difficulté à rendre l’existant étanche au neuf.
[*]Installer la maison sur le socle existant (env. 1 m au-dessus du niveau RDC prévu actuellement)
[*]Ensuite 2 étages complets plus un toit plus plat, ou ici 1 étage complet avec un toit plutôt pointu. Alors que les 2 étages complets sont une exigence plutôt difficile. Il faudrait vérifier jusqu’à quelle pente de toit (vers le plat) l’administration suit. 2 étages plus toit à 45 degrés seront sûrement d’environ 1 m trop hauts comparés aux maisons voisines.
Ici, nous dépassons en fait déjà le cadre du conseil pro bono dans cette permanence ouverte.
Mais oui, à peu près comme cela : vérifier la statique de la cave # démolition de l’existant jusqu’à OKKD # pas de bricolages idiots pour le « nouveau » plan mal conçu, mais un nouveau développement avec des « annexes » propres # isolation de la dalle de cave ici exceptionnellement (partiellement ?) au-dessus de l’OKKD (rien pour les planificateurs à bas prix !).
Si tu souhaites que je t’accompagne : fais-le savoir vite, prends en compte la liste d’attente spécialisée ressemblant à celle d’un spécialiste. Je n’ai pas de temps pour les dormeurs, mais sinon volontiers.
Qui calcule encore aujourd’hui au volume construit ?
Au moins le planificateur et aussi le bureau d’architecture m’avaient signalé que c’est une méthode valide pour une première estimation des coûts.
Bien sûr. On construit de l’espace, on ne peut pas raisonnablement facturer en deux dimensions. Ce serait presque comme acheter des poires et payer des pommes.
Mettre 38 sur le papier et 45 sur le dessin n’est pas non plus tout à fait correct. Bien que j’aime plus 45 ou 38 que les 50 de l’existant.
Je pense aussi, comme le/la (?) TE, que le planificateur s’était seulement trompé de chiffre ici (on le voit différemment selon qu’on est sur mobile ou bureau). Un DN de 50° (et a fortiori « environ 50° ») a cependant l’avantage de créer rapidement un étage complet.
De mon point de vue, il devient de plus en plus évident que le planificateur à bas prix a probablement été le plus grand gouffre financier (ou le resterait encore, si on ne rangeait pas son travail jusqu’ici comme frais d’apprentissage).