Au lieu de ne commander que les premières phases (Module A), l'architecte nous a envoyé un contrat avec un droit de résiliation après chaque phase. Je ne vois pas de problème ici. Et vous ?
Est-ce que cela fait une différence, cela dépend des conséquences de la résiliation – c’est-à-dire si vous devez vous mettre d’accord sur le bénéfice perdu pour les phases non réalisées ou si les chemins se séparent sans indemnisation. J’ai regroupé en modules pour une bonne raison – à savoir que d’autres moments d’arrêt que ceux après la phase 2 ou 5 ne sont pas pertinents : entre la phase 2 et 3, une "pause" a du sens et c’est un moment classique et fréquent pour l’appréciation quant à l’aspect de savoir si on évalue la "chimie" comme prometteuse ; le permis de construire est un "document", construire simplement comme si c’était un plan serait stupide, ses annexes graphiques ne sont pas plus que des croquis dimensionnellement concrets. La planification détaillée (phase de service 5) confiée à un "parrain" non impliqué dans la genèse est au minimum inefficace – d’où ma recommandation de laisser la phase de service 5 au même planificateur qui a réalisé les phases 1 à 4. Et la partie de sens, qui est avec l’architecte (et éventuellement l’entrepreneur général) le module C, se déroule avec l’entrepreneur général (mais sans l’architecte) différemment. Mon modèle de modules n’est pas une vérité universelle unique, mais une approche pour initier le maître d’ouvrage (typiquement profane) à la compréhension des processus professionnels de planification, basée sur environ quarante ans d’expérience pertinente. Le modèle de phases de la HOAI lui-même est encore plus éprouvé, développé à partir de la projection de l’activité sur sa rémunération, et considère comme cas normal une commande complète de l’architecte pour l’ensemble du service de la phase 1 à 9 (ou classiquement seulement 8 pour une maison individuelle), négligeant aussi le souhait occasionnel d’un changement de cavalier.
si je veux m’occuper moi-même de certains corps de métier (par ex. l’aménagement intérieur ou des parties comme les carreaux) [...] alors la somme des travaux ne diminue pas, mais la « somme des travaux sous la responsabilité de l’architecte »
Une maison est un "individu", elle n’a qu’un seul profil d’exigences pour le planificateur. Les coûts totaux prévus ne sont ni plus ni moins qu’une
échelle indicatrice pour la rémunération. En ce sens, les prestations des artisans et celles faites par soi-même sont équivalentes et la désignation d’un professionnel ou l’auto-exécution ne font
simplement une différence comptable. L’architecte fait le même travail, que ce soit Jupp ou Manni qui manie la truelle.