Une augmentation de prix n’est pas possible, citation du contrat "Le prix du contrat est garanti comme un prix fixe absolu jusqu'à la remise de la maison prête à être occupée".
Une telle garantie absolue frôle déjà, avec des étincelles, la frontière entre un langage pompeux et de la vantardise – il faut pouvoir se le permettre et là, les grosses jambes sont facilement compréhensibles. On peut d’une part ne pas avoir explicitement prévu la guerre en Ukraine (et dans une économie mondialisée, une guerre sur le même continent ne peut pas ne pas avoir d’effets, elle dépassera dans cette relation contractuelle largement le rôle de bouc émissaire), d’autre part, faire une telle garantie était déjà téméraire et négligente : on ne peut pas sérieusement supposer qu’une fois "Corona" surmonté au sens de chaînes d’approvisionnement adaptées, un calme permanent s’ensuivra pour changer.
L’évaluation juridique des aspects du droit de la consommation n’est donc que la "moitié du chemin". À mon avis, il faudrait aussi discuter avec l’avocat de la manière de gérer le risque d’exécution : je considère le comportement du cocontractant comme un signe avant-coureur d’une prévention de faillite et je vérifierais prudemment la solidité de la garantie de finition.
même si la maison prend plus de temps, ce n’est pas un dommage.
Si le cocontractant veut seulement pouvoir prendre plus de temps sans pénalité et que cela te convient, alors tout va bien.