1) Yvonne a raison. C’est contraignant. 2) Qui contrôle cela ? En général personne. Sauf si un voisin se plaint. Alors ils doivent bien sûr intervenir. 3) ----et ensuite ? Dans le pire des cas, une demande de démantèlement. Ou une petite amende. Ou une demande d’autorisation rétroactive de la situation si ce n’est qu’une broutille. Exemple : M. S. dispose d’un terrain de 600 m² et d’un coefficient d’occupation du sol de 0,25, ce qui lui donne le droit de construire 150 m². La maison fait 10 par 13 soit 130 m². Pour la terrasse et l’allée ce n’est pas suffisant, il ne reste que 20. On décide de demander une terrasse de 20 m² et de présenter le reste en surface stabilisée avec du gravier. Le chemin vers la porte d’entrée est interdit en raison du dépassement de la surface autorisée. M. S. s’en fiche complètement, il asphalt généreusement l’allée, fait une énorme terrasse en pavés béton dans du béton maigre. Et aussi un large chemin vers la porte d’entrée. Il pleut des cordes. De la propriété de M. S., de gros volumes d’eau ruissellent chez le voisin. Les plantations de ce dernier sont emportées. Etc. Le voisin parle avec S. S. ne veut rien entendre, «Pourquoi vous occupez-vous de vos buissons ?» Alors le voisin se fâche - et maintenant il peut y avoir des problèmes avec le service d’urbanisme parce que le voisin dit «non, je ne veux pas accepter ça». Concrètement, dans notre région, il y a déjà eu un cas où le service d’urbanisme a interdit un pavage excessif parce qu’un voisin s’est plaint. Karsten