HnghusBY
15.03.2022 18:11:33
- #1
C’est une excuse paresseuse. Le coronavirus n’est pas inattendu, un nouveau confinement n’est pas à prévoir. Les chaînes d’approvisionnement perturbées sont parfaitement normales dans la construction depuis au moins un an. Puisque vous n’avez pas encore de permis de construire, je serais surpris par un calendrier strict.
Voici ce que je ferais maintenant : 1. appeler et demander de combien il s’agit 2. être aimable mais ferme pour faire comprendre que ce n’est pas votre problème si le maître d’œuvre s’est surchargé de commandes il y a 3 mois et que vous n’aimez pas la manière dont il vous en informe. 3. si ce n’est qu’une question d’un ou deux mois, ne pas prendre cela trop au sérieux. Mais bien prendre en compte le nouveau délai de manière contraignante en annexe du contrat, éventuellement avec une pénalité de retard adaptée (= augmentée).
Je suis du même avis. Cela m’étonnerait aussi que le projet de construction soit déjà en retard aujourd’hui. En tout cas, cela ne peut pas provenir de notre projet.
Ta proposition de procédure correspond à mon intention. Toutefois, je ne suis pas encore certain s’il est judicieux sur le plan juridique d’accepter simplement cette lettre ou s’il vaut mieux indiquer par écrit que je n’y consens pas aussi facilement. En principe, cette lettre ne change rien à mon contrat ni à la date fixée, n’est-ce pas ? À partir de la date d’emménagement, le maître d’œuvre serait de toute façon directement en retard (contrat selon le Code de la construction) et devrait me prouver qu’il n’en est pas responsable. Cette lettre ne devrait rien changer à cela non plus. Si ce n’est pas le cas, chaque réaction de ma part doit être soigneusement réfléchie.
En principe, le maître d’œuvre “supprime” la date d’emménagement du contrat avec cette lettre et la reporte à une date inconnue. Cela pourrait être dans trois mois ou dans des années. Juridiquement, cela ne devrait pas être aussi simple. J’irais presque jusqu’à dire que cette lettre n’a aucune valeur juridique pour le contrat.
Comme tu le dis, on peut tout discuter et un ou deux mois ne sont pas graves. Je ne le prends pas non plus trop strictement. Mais trouver une telle lettre sans commentaire, je trouve cela difficile. Après deux mois de retard, j’en arriverais alors aux intérêts de mise à disposition des échéances dues.
Je comptais de toute façon souscrire une assurance protection juridique pour maîtres d’ouvrage – je le ferai demain :D