Grym
01.09.2016 00:25:29
- #1
La phrase faisait référence à ta déclaration ci-dessus selon laquelle une ventilation résidentielle contrôlée ne peut ni rafraîchir ni chauffer.
C’est logique, car la ventilation résidentielle contrôlée n’est ni une climatisation ni un chauffage. L’échangeur thermique essaie simplement de transférer autant d’énergie que possible de l’air extrait vers l’air entrant (et inversement en été). Toutefois, ce ne sera jamais à 100%. En ce sens, l’air à l’intérieur de la maison se réchauffe à chaque échange d’air.
De plus, chaque appareil électrique génère de l’énergie. À ce niveau, la ventilation résidentielle contrôlée est donc contre-productive en été (sauf si elle est en dehors de l’enveloppe thermique).
Je me demande donc pourquoi de l’énergie (électricité) est utilisée pour chauffer une maison alors que je veux qu’elle soit plus fraîche.
Si à l’intérieur il fait 23 degrés (air extrait) et à l’extérieur 31 degrés (air extérieur), l’air soufflé entre alors à environ 24 degrés. Avec un renouvellement d’air de 225 m3 par heure et une capacité calorifique spécifique de l’air de 0,34 Wh/(m3*K), on obtient un apport thermique (à midi, sachant que la température extérieure est de 31 degrés) de :
0,34 Wh/(m3*K) x 225 m3 x 1K et par heure = 76,5 W = 0,077 kW
C’est donc l’équivalent d’une ampoule… Cela se répartit bien sûr sur toutes les pièces, donc plutôt 1/5 d’ampoule pour le salon par exemple.
Cela concerne les heures les plus chaudes de la journée.
Si ensuite la nuit il fait 17 degrés dehors et 23 degrés à l’intérieur, et que le bypass ainsi que la puissance sont augmentés à 400 m3, on obtient une puissance de refroidissement de :
0,34 x 400 x 6K et par heure = 816 W = 0,816 kW
Un refroidissement par le sol fournit d’ailleurs plusieurs kW de puissance.