Marvinius II
01.02.2018 20:12:51
- #1
Deux points ignorés :Karsten, il s'agit de ce qui se passe avec le solde total (!) de toute utilisation de la biomasse dans une période définie. S'il est nul, c’est-à-dire que pendant cette période autant a repoussé que ce qui a été brûlé, c’est neutre.
Si les gens brûlent d’abord puis plantent, le monde doit supporter pendant 50 à 100 ans (croissance de l’arbre) une augmentation de CO2 (et une diminution du nombre d’arbres). Facteur temps. Planter un nouvel arbre pour chaque arbre brûlé est insuffisant.
Une forêt dont on prélève toujours seulement autant que ce qui repousse au total entre deux prélèvements, cela a du sens. Mais pas brûler un arbre puis en planter un.
Facteur temps : Si un arbre standard met 50 ans à pousser et que tu veux te chauffer au bois, il te faut, pour être neutre, un bois(!) qui ait après 50 ans d’exploitation la même biomasse de bois qu’au départ.
En raison du facteur temps, tu n’obtiens pas la neutralité carbone dans des délais raisonnables avec un arbre brûlé et un arbre planté. Ce n’est pas possible.
Et si les délais n’avaient pas d’importance, c’est mon argument, le pétrole et le charbon redeviendraient bons. Ce sont aussi des produits en cycle. Sur une échelle de millions d’années.
Je doute que le bois soit tellement meilleur/écologique comme combustible, pour ces raisons. Même les Verts racontent beaucoup de bêtises quand le jour est long. Brûler n’est tout simplement pas l’idéal, peu importe quoi.
A) Une teneur plus élevée en CO2 dans l’atmosphère accélère la croissance des plantes. La période d’équilibre devient plus courte.
B) Il existe déjà des possibilités techniques pour transformer rapidement le CO2 de l’atmosphère en carburant.
(L’électricité électrolyse l’eau, ce qui génère de l’hydrogène et de l’oxygène, on peut industriellement convertir l’hydrogène avec du CO2 en méthanol, essence ou diesel.) Cela permet de boucler le cycle en quelques minutes.
Le point B) n’a actuellement aucun lobby. Avec toute la panique autour du CO2 et du réchauffement climatique, on peut (encore) mieux gagner de l’argent. Il faut réfléchir un peu, ne pas radoter !