La phase de planification est décisive pour le résultat final. [ . . . ] La critique d’experts, de connaissances et de forums Internet est utile et devrait être acceptée.
Les profanes visent trop tôt le niveau visuel lors de la planification et feraient mieux de rester plus longtemps dans une approche conceptuelle et abstraite. Les trois premières années d’études d’architecture servent à désapprendre cette impatience. [ # ]
Internet est aussi diversifié qu’un autre asile, y compris les tables rondes dans la vie réelle. Malheureusement, cela vaut également pour la proportion d’experts autoproclamés parmi les 82 millions de coachs nationaux.
Pour quelqu’un qui planifie sa première maison, il est difficile de comprendre qu’on ne peut pas calculer précisément à l’avance de nombreux aspects financiers. [ . . . ] Les prix indicatifs par mètre carré peuvent fortement varier selon le projet.
On ne doit pas prendre les prix indicatifs comme base pour faire un calcul simpliste du type : « budget divisé par prix indicatif égal taille de la maison que l’on peut se permettre ». En revanche, la même technique peut parfaitement servir à lire, comme avertissement, « budget divisé par prix indicatif égal le calcul ne marche déjà pas ici » ;-)
La fondation est construite en premier et n’est plus accessible par la suite. [ . . . ] Les coûts des travaux de terrassement sont généralement fortement sous-estimés.
Exact : la prise de terre de la fondation ne peut plus être vérifiée par un expert au moment de l’achèvement final. Tout doit être vérifié tant que c’est encore visible. [ # ]
Je formulerais différemment la dernière phrase : les coûts des travaux « à la charge du maître d’ouvrage », c’est-à-dire non inclus dans l’étendue du contrat, sont systématiquement embellis (jusqu’à être complètement passés sous silence). Au moins six cinquièmes du budget devraient être prévus pour les choses dont personne ne vous a parlé à l’avance.
Pour économiser des mètres carrés, on attaque souvent les surfaces de circulation avec le stylo rouge. [ . . . ] La position de l’escalier détermine le reste du plan.
Rien ne gonfle autant une surface que les surfaces de circulation prétendument économisées. Et rien ne gâche un plan autant que de devoir grimper par-dessus le lit pour aller du lavabo au bureau afin d’atteindre le réfrigérateur. [ # ]
Un escalier peut non seulement être un obstacle parfait, mais il nécessite aussi une hauteur sous plafond. La hauteur des marches et la pente du toit sont souvent oubliées dans leur lien mutuel.
Les pièces de vie devraient avoir au moins 3,3 m du côté court et une surface >13 m². [ . . . ] Disposer les murs porteurs les uns au-dessus des autres.
Le terme désuet de « demi-pièces » devrait redevenir beaucoup plus conscient chez ceux qui rêvent d’une maison individuelle. En particulier le type « villa au lieu d’appartement » contient souvent des surfaces résiduelles dans lesquelles les désignations de pièces sont écrites comme des possibilités d’utilisation apparentes. [ # ]
Je retournerais la dernière phrase : « les uns en dessous des autres » serait une meilleure formulation – voir aussi mon post « L’étage a la priorité ». On le lit d’ailleurs au mieux en trio avec « Modification du plan : le plafond en béton devient un plafond en bois » et « Murs légers dans les maisons massives ? ».