Bonjour,
Autrement ce n'était tout simplement pas possible dans la grande ville sans argent.
Ce n’est tout simplement pas vrai. Quand tu étais enfant, il y avait via Caritas, Croix-Rouge ou ASB des vacances à très petit prix, ainsi que plusieurs villes/communes qui proposaient des colonies de vacances pour les enfants restés à la maison.
Cela a surtout influencé ma vie actuelle de telle sorte que je n’aime absolument pas aller nulle part (et en plus devoir payer ?). En revanche, j’attache la plus grande importance au fait que mon quotidien et mon domicile soient parfaitement adaptés à mes besoins. À mon avis, on en profite plus que de s’exiler 48 semaines par an pour ensuite faire la fête pendant 4 semaines à prix d’or. La détente ne dure malheureusement pas très longtemps, comme on peut bien le voir chez d’autres.
Chaque personne a besoin de "petite évasion" du quotidien : cela peut être une sortie au plan d’eau le plus proche, la datcha ou bien une visite familiale, si les relations familiales sont harmonieuses. Ce n’"est pas obligé" d’être des vacances, qui sont remboursées toute l’année à travers une obligation perpétuelle. 365 jours par an les mêmes murs et visages ne peuvent que rendre fou ; outre le fait que son propre horizon se limite de plus en plus au même endroit :(
Tu sembles, si j’interprète bien tes messages (autrement c’est presque impossible), ne pas avoir eu une enfance particulièrement heureuse. À ce propos, je souhaite souligner ici que je n’entends pas "heureuse" au sens de "financièrement indépendante".
D’ailleurs, les connaissances et la famille que j’ai ne partent jamais ou presque jamais en vacances. Mais dans les "médias", on lit étonné que les vacances semblent être la norme pour beaucoup de gens. Eh bien, les modes de vie peuvent être si différents.
Faire appel à d’autres personnes partageant la même opinion pour renforcer son propre argument n’a jamais été très efficace.
Au contraire, comparé à lui, je suis encore une grande voyageuse. Les rares occasions où j’ai "dû" partir à l’étranger, je l’ai emmené avec moi. C’était toujours fatigant et sans lui, je ne l’aurais pas supporté.
Donc tu n’es pas seule - même temporairement - suffisante pour toi-même ...
Mais après coup, chaque fois, c’était une expérience dont on se souvient avec affection – paradoxal !
Ce n’est pas paradoxal. Cela prouve cependant que tu te racontes quelque chose intérieurement. Ton âme – je ne peux pas le formuler autrement – te ment ;)
Travailler uniquement pour le rêve de ton propre chez-toi, probablement encore comme héritage pour la descendance, année après année dans la même routine éternelle – là je te pose sérieusement la question : ne voudrais-tu pas inclure dans tes réflexions quelque chose comme vivre ?
Cordialement, Expert en construction