La chose est en fait assez claire. Le TE a un projet dont le volume de crédit prévu (!) s’élève à 600k €.
Avec un taux d’intérêt de 4 % et un remboursement de 1 %, la mensualité est de 2 500 € sur une durée de 40 ans. La mensualité représente 48 % d’un revenu mensuel du ménage de 5 200 € (je suppose que les deux gagnent 5 200 € en temps plein).
Une mensualité de 2 500 € est, comme il l’a lui-même écrit, utopique et aucune banque ne la valide.
Même en réduisant le projet de 100k €, on arrive à environ 2 100 € de mensualité.
Je trouve qu’il faudrait plutôt atteindre environ 1 750 € de mensualité pour avoir un financement à peu près sain.
Cela correspond à environ 420 000 € au total – ce qui peut encore suffire pour une petite maison simple dans certaines conditions.
Donc : réduire massivement ses exigences me semble la seule alternative si on veut mener cela à bien.
C’est à peu près à la mensualité que tu qualifies de saine que nous sommes également arrivés, avec un revenu un peu plus élevé. Je pense que je ne ferais pas beaucoup plus. Je ne crois pas à la méthode du « pourcentage du revenu net du ménage », mais il faut simplement écouter son instinct. Avec une mensualité de 2 500 €, je ne me sentirais pas bien non plus. Ça peut rapidement te briser le cou si un imprévu survient.
De plus, je ne suis pas très à l’aise avec la durée « native » de notre prêt. Nous avons fixé à 20 ans et prévoyons d’utiliser les mensualités d’épargne actuellement disponibles dans notre budget pour investir cet argent sur le marché et, à l’échéance du taux fixe, idéalement pouvoir rembourser le capital restant dû ou, plus probablement, au moins le réduire considérablement, pour ne pas rembourser la maison plus de 30 ans.
Je le vois justement chez ma sœur. Elle est maintenant dans la cinquantaine, sa maison est quasiment remboursée, elle a considérablement réduit son temps de travail et profite de son jardin et de ses loisirs. L’argent ne fait pas tout dans la vie. ;)
Notre compromis n’a pas tant porté sur la taille de la maison, mais plutôt sur l’emplacement. Nous sommes allés vivre dans une zone très rurale, où le terrain constructible est encore très abordable. Si on ne veut pas cela et préfère rester dans une grande agglomération – ce que je peux parfaitement comprendre, nous avons nous-mêmes récemment tout quitté parce que nous voulions justement habiter ICI – il faut faire des compromis ailleurs. Mais la maison « miracle » (maison sous-sol avec 2 étages et garage dans un lieu privilégié) sera difficile à financer.