Hyponex
31.07.2019 09:45:02
- #1
Actuellement, en raison des taux bas, il est possible d'obtenir un financement immobilier avantageux.
Qu’est-ce qui s’oppose actuellement, par exemple, à gérer une partie du prêt immobilier par un prêt in fine, et à placer le montant de l’amortissement dans des ETF ou sur la durée dans un plan d’épargne en fonds ?
Par exemple, 50 000 € sur 10-20 ans sous forme de prêt in fine, qui pourrait déjà être couvert par un ancien contrat d’assurance-vie capitalisée conclu avant 2000 et donc considéré comme « sûr ». Et investir l’amortissement économisé, par exemple 200 €, dans un ETF / plan d’épargne en fonds ?
C’est un pari 50/50, mais puisque le prêt in fine est en principe déjà sécurisé, et que l’assurance-vie durerait encore 20 ans, les risques seraient limités ?
Donc tu écris que l’amortissement est de toute façon sécurisé via l’assurance-vie, qui est si ancienne a) qu’elle garantit un taux minimal plus élevé que l’intérêt actuel du financement et b) qu’elle est exonérée d’impôts.
Ainsi, je le ferais !
Pourquoi :
1) En économisant grâce aux ETF, tu aurais à la fin certainement plus d’argent que celui que tu aurais amorti autrement !
2) Nous avons une inflation de 1,5 à 2 % par an, c’est-à-dire que les prix continuent de monter, donc les entreprises prennent aussi de la valeur.
Risque :
Il se peut que tu n’atteignes pas ton objectif au bout de 10 ans, que tu sois largement en positif au bout de 8 ans, en négatif à 10 ans, puis à nouveau en positif à 15 ans.
MAIS cela n’a pas d’importance pour toi puisque tu n’as pas besoin de cet argent à la fin de la période de fixation du taux (car sécurisé par l’assurance-vie). C’est pourquoi je dirais qu’avec cette flexibilité, le risque est quasiment nul !
Dans mon cercle d’amis, beaucoup choisissent un amortissement de 1-2 %, et les 2-3 % supplémentaires sont investis en ETF.
Ensuite, 2-3 ans avant la fin de la période d’intérêt, ils regardent quand sortir des ETF et essaient de trouver une bonne sortie, éventuellement plus tôt.
Au final, le capital restant dû est donc probablement plus faible que s’ils avaient opté pour un amortissement constant de 3-5 %.
PS. Musketier a déjà fait de bonnes propositions ici.