si et comment on peut négocier dépend maintenant de beaucoup de choses. avant la signature, il y a TOUJOURS plus de possibilités que après la signature.
1. pour les banques, on peut comparer en ligne, mais les différences ne sont souvent pas si grandes. en réalité, presque personne ne sort vraiment du lot. quand on a comparé plusieurs banques, on a vite une idée de ce qui est bien et de ce qui ne l’est pas. les calculateurs en ligne ne sont pas si mauvais, tant qu’ils expliquent bien les taux d’intérêt indiqués avec les conditions générales. il n’y a en fait pas de majorations de taux si le crédit est fragile. dans ce cas, il n’y a tout simplement pas de crédit. si on a un véritable capital propre, il faut veiller à atteindre absolument un taux d’endettement de 80 %. nous en avons maintenant 82 %, mais le taux d’intérêt est si bas qu’il a probablement été calculé pour 80 %. pour les banques, après la comparaison, il n’y a plus grand-chose à faire, car elles calculent déjà bas pour attirer les clients. ce qui est encore négociable, c’est une durée de mise à disposition sans intérêts plus longue (car c’est de toute façon absurde) et les conditions générales comme les remboursements anticipés (qui sont de toute façon rarement effectués, les banques le savent bien) ou les modifications gratuites des échéances (souvent on peut changer 3 fois l’échéance, chez nous nous avons un amortissement de 2 % et pouvons modifier 3 fois l’amortissement de 1 % à 3 %).
2. chez les entreprises de construction, on peut déjà un peu négocier AVANT la signature. selon le principe de l’entreprise, c’est plus ou moins possible, selon la situation des commandes, c’est plus ou moins possible. les entreprises qui font la publicité de quelque chose inclus gratuitement dans un certain forfait entre une période donnée sont généralement plus négociables que celles qui annoncent un prix fixe permanent. les premières essaient la technique de la remise, même si c’est bien sûr absurde. (le supplément gratuit est bien sûr aussi disponible gratuitement en dehors de la période promotionnelle sur demande...). au final, on paie toujours à peu près la même chose pour une certaine prestation. si quelqu’un est nettement moins cher, il délivre aussi moins ou de moins bonne qualité. de bons employés motivés avec des compétences élevées coûtent dans l’artisanat toujours 2-3 euros (de salaire) de plus par heure que les mauvais, qui changent constamment et dont les connaissances se perdent dans l’entreprise. si une entreprise est bonne, on le voit notamment à la rémunération des employés. le mieux est de connaître quelqu’un. les futurs voisins se sont aussi révélés très compétents. ils peuvent déjà beaucoup raconter sur l’entreprise qu’ils ont engagée et partager les histoires des maisons voisines. au niveau des prix, chez nous, sans grande négociation, environ 5 %. sa maison du catalogue devait coûter la somme X. nous avons demandé 2 options (volets roulants, cheminée) et lui avons demandé une offre. sur un bout de papier, il a écrit les montants, a fait une barre et a ajouté une réduction de 5 %. c’était son prix, pas de marchandage, etc., et terminé.
3. pour l’attribution individuelle des sous-traitants/spécialistes, c’est certainement là qu’on peut négocier le plus, car chaque entreprise "se bat" pour le contrat.