Myrna_Loy
06.09.2021 19:49:11
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Par exemple, aucun ou presque pas de formaldéhyde n’est émis dans l’air ambiant. Lors d’une mesure chez nous, il y avait presque rien dans l’air.
Pour le reste, je suis à l’arrache. Je l’ai, mais je ne m’en suis jamais vraiment occupée.
Je pense que c’est comme avec le sucre. Manger un morceau de gâteau avec plaisir n’est pas un problème. Le cube de sucre dans le café, le sucre dans les céréales, le sucre caché dans la sauce salade, etc.
Le polluant émis dans l’air par la colle est minime. S’ajoutent alors le vernis, la moquette, et tout à coup c’est trop.
On le remarque ? Probablement pas, tant qu’on ne mesure pas. Vais-je avoir un cancer à cause de ça ? Peut-être. Mais c’étaient peut-être aussi les emballages des aliments.
Y aller avec modération et voilà.
Le cancer est probablement moins fréquent que, par exemple, des troubles neurologiques. La plupart des composés organiques provenant des solvants sont aromatiques – y compris ceux des matériaux écologiques – et ils peuvent provoquer tout un éventail de problèmes, des maux de tête à l’asthme en passant par les lésions neurologiques. Chez les jeunes enfants et les animaux domestiques, plus que chez les adultes. Le bois massif peut aussi contribuer à la pollution de l’air intérieur, simplement à cause des substances légèrement volatiles contenues dans le bois. S’ajoutent alors les colles, les retardateurs de flamme, les matériaux isolants, les mastics... Aérer beaucoup aide à réduire la pollution. Et oui, il existe des valeurs limites pour les espaces intérieurs.