Mais ni le propriétaire ni le détenteur de la maison individuelle en construction, n’est-ce pas ?
Cordialement, Bauexperte
Eh bien, il s'agit d'abord ici du statut, qui peut expulser qui de la propriété. C’est le propriétaire ou le détenteur légitime. Le corps de métier érigé sur le terrain appartient à tout moment au propriétaire du terrain, car il est solidement lié au terrain et constitue donc une partie essentielle de celui-ci.
Il serait étrange que le propriétaire du terrain perturbe désormais le déroulement des travaux (ce qui arrive assez souvent). C’est pourquoi de nombreux entrepreneurs ne construisent que lorsqu’ils peuvent (bien sûr seulement en cas de nécessité) éloigner toute personne du terrain, donc du chantier. En transférant le "droit de maison", l’entrepreneur peut également empêcher l’accès à des tiers.
Cela dit, une explication m’intéresserait beaucoup concernant la citation suivante :
Si je permets en tout temps l’accès au maître d’ouvrage et à l’expert en bâtiment, pourquoi le promoteur immobilier aurait-il encore un droit de maison ? Si en tant que maître d’ouvrage je ralentis les travaux par des actions inappropriées, il existe des articles pertinents dans le Code de la construction, le droit de maison ne vous aide en rien.
Si ces sources sont si pertinentes, alors la référence devrait pouvoir être étayée ici. Où peut-on exactement le constater ? Je ne connais même pas le terme "actions inappropriées" et ne peux pas vraiment l’interpréter ainsi.
Et en admettant que tu arrives d’une manière ou d’une autre à passer par l’§ 280 I du Code de la construction, qui devrait alors (en cas d’autorisation légale) décider si l’action (ou l’omission) du propriétaire remplit également les exigences de causalité et s’il y a une violation d’obligation. Ce sera sans doute intéressant de voir ce qui va ressortir maintenant.