Arauki11
08.04.2025 09:27:44
- #1
Quel aurait été ton levier si quelqu’un n’avait pas tenu sa promesse ?
Une urgence arrive parfois, et à toi-même pas moins souvent qu’à un ami. Dans ma vie, une promesse est une promesse - dans les deux sens de façon égale. Celle-ci est faite par une personne fiable seulement après avoir examiné les incertitudes. Sinon, ce n’est pas une promesse, mais seulement des bavardages futiles.
Tu souhaites le présenter ainsi et affirmer de manière générale qu’il n’existe pas d’accords fiables avec des amis ou d’autres personnes, ou qu’il n’y a qu’une seule personne fiable parmi tous ces buveurs de bière mangeurs de döner, et que bien sûr c’est toi-même, qui d’autre ?
Le mieux est de partir du principe qu’on finit le travail seul.
Librement d’après la maxime "j’envoie mon meilleur homme et j’arrive tout de suite moi-même". Je ne nie pas qu’on peut/doit faire son travail seul. Que cela soit effectivement mieux dans tous les cas, je ne peux pas le confirmer.
Le reste j’ai dû le trier car il faut trop expliquer et/ou c’est simplement fait à la va-vite, l’essentiel étant qu’après le travail il y ait de la bière et un döner.
Je ne peux pas contredire ton expérience personnelle, même si le terme "trier" appliqué aux amis me surprend quand même. Cela reste cependant ton expérience personnelle.
Peut-être que nous vivons dans des mondes différents, ce ne serait pas condamnable.
Pas des mondes, mais très certainement dans des environnements différents, qu’on s’est d’ailleurs créés soi-même en assumant sa propre responsabilité.
Dans mon monde, deux potes ont quitté professionnellement le pays ces deux dernières années, ils n’auraient plus pu respecter le "BroCode" même s’ils l’avaient voulu.
Je ne connais pas le "BroCode", ou seulement de temps en temps dans des films sur des types de rappeurs qui, en général, ne construisent pas de maisons.
Il existe bien sûr toujours et dans tous les cas des arguments invincibles, qui n’apportent pourtant rien dans une discussion sérieuse. Par exemple, mon fils était au 30e étage quand le tremblement de terre a eu lieu en Thaïlande, moi-même j’ai eu un problème de santé il y a des années, une connaissance a eu un accident. C’est ainsi dans la vie de tous, plus tôt ou plus tard, mais devrait-on arrêter de construire pour autant ? Est-ce que moi ou elle avions à disposition pour chacune de ces urgences, le levier d’urgence dont tu parlais ? Certainement pas.
Qui est vraiment fiable et qui ne l’est pas, ça ne se voit pas dans une discussion intense... ça ne se montre que dans la réalité sur le chantier, quand on doit aider le copain pour le quatrième week-end d’affilée et que la femme râle en demandant quand on fera quelque chose avec les enfants.
Pour toi apparemment oui. Dans ma vie, l’ami discute ceci avec sa femme avant et vérifie ses possibilités et sa réelle disponibilité avant de donner une promesse ferme. Alors ce n’est pas la faute des "femmes qui râlent constamment", mais à nouveau ta propre responsabilité de te créer un environnement fiable. Nous avons une image manifestement différente des amis et apparemment aussi des femmes, ta nécessité de généraliser négativement contre les amis buveurs de bière mangeurs de döner et à présent aussi contre les femmes "qui râlent" comme d’habitude appartient à l’âge de pierre.
Ce n’est pas parce que ça t’est arrivé que tu peux sérieusement le conseiller à tous de manière générale ?
Mon conseil est le contraire d’une généralisation, c’est justement la clarification concrète de savoir si et quelle aide peut être attendue. Tu devrais relire et ne pas t’emporter dès le deuxième mot.
Quel naïf ou oublieux es-tu donc ?
Dit par qui ?
Les savants pathologiques se retrouvent souvent seuls dans la vie ou se sentent abandonnés et bien sûr, ce sont toujours les autres les coupables et/ou idiots.
Sois content que ça se soit bien passé pour toi, dans 95 % des cas c’est différent.
Ta prochaine généralisation ne touche même pas la cible. Ce qui est amusant, c’est que tu m’accuses de généraliser alors que tu enites un véritable déluge ici.
Dans mes nombreux projets de construction, il y a toujours eu des problèmes, parfois même importants. Ceux-ci ne venaient pas de copains peu fiables, mais souvent même de moi-même; mais qui aime l’admettre quand on peut en accuser les autres.
Ta prétention ci-dessus, qu’on ne peut pas compter sur les accords avec les amis dans 95 % des cas, ne mérite aucun autre commentaire et montre bien la singularité apparente de ta vie ou de ton environnement. Mettons fin à cette digression plutôt triste d’un point de vue humain, il s’agit de choses importantes pour le TE.
D’après les textes que tu as écrits jusqu’ici, je suppose que tu comprends mon conseil et c’est bien là tout ce qui compte.
Tu dois savoir pour ton projet dans quelle mesure concrète tes amis peuvent et veulent t’aider. Entre 0 et 100 tout est possible, même si tout le monde ici ne le connaît pas. Il faut la clarté sur les prestations que ton copain peintre assume et de quelle manière, ainsi que le carreleur. Si finalement c’est zéro ou juste un peu, c’est aussi une découverte importante.
Dans la mesure où tu pourrais effectivement enlever complètement certaines parties du chantier (par exemple peintre, carreleur), un fournisseur comme Town & Country devrait probablement être exclu, car les crédits seraient apparemment trop faibles. Alors il te faudrait un autre type de fournisseur. Pour notre maître d’œuvre général, nous avons pu (du dû) enlever librement certains corps de métier et les confier, mais nous avons reçu en retour le crédit complet. Cela concernait par exemple chez nous l’escalier en bois, la façade, les sols y compris la structure en bois et l’isolation (sauf salle de bain), les appuis de fenêtres, etc.
Ouf, les appels au döner dans les gradins ont trop insisté un conseil simple, à savoir vérifier exactement l’aide manuelle des amis dont tu as parlé, puis réfléchir en fonction de ce résultat aux étapes suivantes.