Soit nous nous parlons sans nous comprendre, soit j’ai une fausse impression de ma capacité d’expression :) C’est exactement ce que je veux dire, à ce moment-là, le maître d’ouvrage aurait déjà dû s’apercevoir que la lumière n’était pas encore un sujet, s’il est alors surpris à ce moment-là. C’est pourquoi je considère aussi que la faute revient en partie au maître d’ouvrage.
Non. Nous ne nous parlons pas non plus sans nous comprendre, nous avons plutôt des avis différents. L’architecte est un planificateur professionnel. Lui et le maître d’ouvrage ne sont pas des compagnons de montagne qui doivent pouvoir se
fier l’un à l’autre. Ils ont au contraire une relation contractuelle
asymétrique, le maître d’ouvrage est le commanditaire avec un statut de profane et l’architecte est le prestataire diplômé avec une obligation de diligence, pour laquelle il doit également souscrire une assurance responsabilité professionnelle. Le maître d’ouvrage n’a pas à rappeller à l’architecte sa mémoire ou à contrôler une liste de vérification, il n’est pas son copilote.
C’EST exactement ce qui s’est passé. Chez nous, c’était terminé à la 4e itération. Aucune idée si cela entre dans la catégorie « mille fois » jusqu’à ce point. Ça nous convient comme cela s’est passé et, espérons-le, comme cela continuera.
Cela me fait plaisir. Et non, une quatrième itération n’est pas un « mille fois » – j’avais justement donné l’exemple « livre d’images » de la princesse : après que la maison ait été complètement réorganisée une fois et que tout soit revenu à sa place d’origine et que je me sois déconnecté – je crois même que a fini par perdre patience – il y a eu encore cent soixante-dix (?) messages sur la profondeur exacte du vestiaire, jusqu’à ce que les fenêtres de la façade sur rue soient encore « redressées » et que le fil soit fermé à la 1 278e intervention par la modération. Certains maîtres d’ouvrage font des tours d’honneur par palettes, ça met à terre le marin le plus endurci. Parfois, je ne veux même pas trop savoir le taux de mortalité des esclaves du dessin ;-)