Yosan
23.06.2022 10:39:43
- #1
Je travaille dans une administration communale et je vais donner mon point de vue concernant les terrains avec obligation de construire.
Oui, on peut récupérer les terrains s'ils ne sont pas construits, c'est clair.
Mais :
1. de nos jours, le prochain propriétaire n'aura pas non plus immédiatement une maison dessus, donc si un propriétaire peut garantir de manière crédible après 2/3 ans qu'il construira effectivement dans les quelques années suivantes, la plupart des communes ne rachèteront pas le terrain pour le revendre, car cela ne fera pas construire une maison plus rapidement et cela n'aura servi qu'à créer des problèmes inutiles.
2. on ne rachète les terrains que si on est sûr de pouvoir les revendre rapidement. Si la situation actuelle se poursuit comme on le craint, il est possible que dans les prochaines années les terrains ne se vendent plus comme des petits pains selon leur emplacement, et alors une commune doit réfléchir très sérieusement à savoir si elle peut justifier financièrement (devant les citoyens, devant l'autorité de contrôle, etc.) d'avoir engagé des dépenses imprévues pour un retour de terrain, et que les coûts ne seront pas nécessairement couverts rapidement par une nouvelle vente.
Dans la situation actuelle, je considère donc que ce n'est un problème réaliste que dans des zones vraiment prisées. En zone rurale, les communes sont généralement disposées à trouver un compromis.
Oui, on peut récupérer les terrains s'ils ne sont pas construits, c'est clair.
Mais :
1. de nos jours, le prochain propriétaire n'aura pas non plus immédiatement une maison dessus, donc si un propriétaire peut garantir de manière crédible après 2/3 ans qu'il construira effectivement dans les quelques années suivantes, la plupart des communes ne rachèteront pas le terrain pour le revendre, car cela ne fera pas construire une maison plus rapidement et cela n'aura servi qu'à créer des problèmes inutiles.
2. on ne rachète les terrains que si on est sûr de pouvoir les revendre rapidement. Si la situation actuelle se poursuit comme on le craint, il est possible que dans les prochaines années les terrains ne se vendent plus comme des petits pains selon leur emplacement, et alors une commune doit réfléchir très sérieusement à savoir si elle peut justifier financièrement (devant les citoyens, devant l'autorité de contrôle, etc.) d'avoir engagé des dépenses imprévues pour un retour de terrain, et que les coûts ne seront pas nécessairement couverts rapidement par une nouvelle vente.
Dans la situation actuelle, je considère donc que ce n'est un problème réaliste que dans des zones vraiment prisées. En zone rurale, les communes sont généralement disposées à trouver un compromis.