Ça ne sonne pas bien
Je ne veux pas te déstabiliser, mais simplement sensibiliser aux problèmes éventuellement existants, surtout parce que tu as demandé au début de manière générale ce qu’il fallait prendre en compte. Je ne me suis pas occupé des décisions du conseil municipal. Je ne connais pas non plus l’historique du plan d’aménagement ni les enchevêtrements locaux. Il y a assurément des conseillers municipaux compétents et orientés vers la pratique ainsi que des agents administratifs, donc je soupçonne peut-être des difficultés qui n’existent pas du tout.
Lorsque les représentants municipaux ont décidé de développer une zone à bâtir, il est habituel (et légalement requis) d’entendre et de faire participer les citoyens, en particulier les propriétaires concernés, avant l’élaboration d’un plan d’aménagement. Ensuite, la planification devient concrète. Ensuite, le plan d’aménagement acquiert force obligatoire. Lorsque plusieurs propriétaires sont impliqués, une procédure de remembrement des terrains selon le Code de la construction est lancée, les parcelles sont réorganisées, attribuées, aménagées et commercialisées.
Ici, on a manifestement renoncé au remembrement, ensuite il y a eu un conflit entre la ville et au moins un propriétaire et la procédure s’est enlisée – conseil municipal, citoyens, propriétaires – partout des susceptibilités blessées qui se bloquent mutuellement et ne communiquent plus, même pas par l’intermédiaire des avocats. Afin de créer malgré tout des terrains à bâtir, ce qui est manifestement dans l’intérêt d’un autre propriétaire, on recourt maintenant à une solution de secours avec le moins possible d’intervenants via un aménagement privé. À mon avis, toutefois, le plan d’aménagement devrait être modifié. Si l’agriculteur fait faillite, ou pour ne pas toujours être aussi pessimiste, s’il tombe amoureux et s’expatrie à toute vitesse à Majorque, tu te retrouves à la fin avec un terrain non aménagé. Je trouverais important de savoir quelles garanties sont contenues dans le contrat d’urbanisme. Que doit-il advenir de la zone de circulation fixée ? Doit-elle être transférée à la ville après achèvement ? Que doit-il arriver à l’« aménagement de secours » qui n’est pas fixé comme zone de circulation ? Comment les coûts d’aménagement sont-ils répartis ? Qui doit assurer l’entretien de ces espaces ? Y a-t-il un délai contraignant pour l’achèvement de l’aménagement ?
Cela ne serait en réalité pas réalisable non plus, car la voie sans issue (et le reste de "notre" terrain) se trouve sur un terrain étranger, d’un autre propriétaire (et c’était déjà le cas à l’époque).
Ici aussi, il faut noter : en cas de procédure de remembrement régulière, ces contradictions ne seraient pas apparues. Si le plan d’aménagement ne peut être mis en œuvre pour quelque raison que ce soit, il doit être modifié (replanifié entièrement ici). On ne veut pas se donner cette peine et cela me donne un mauvais pressentiment – peut-être à tort.
Oui et non, le dessin conceptuel a été approuvé en annexe de la réunion du conseil local, du comité de développement urbain et du conseil municipal.
Comme je l’ai dit, je ne connais pas les compétences techniques des intervenants. Je trouve ici dépassé le champ d’interprétation dans la transposition du plan d’aménagement sur le cadastre foncier actuel. Mais si les professionnels des données géographiques sur place sont d’accord, mon point de vue n’a pas d’importance.
l’autre propriétaire
Quel âge ?
Je pense que l’absence de la voie d’accès tient tout simplement au fait qu’elle se trouve sur un terrain "étranger" qui n’a rien à voir avec l’aménagement actuel.
Un dessinateur de plans habile ferait alors en sorte que la représentation du droit de planification applicable s’arrête à la limite de la planification, comme il l’a fait avec la limite arrière de construction sur "ton" terrain. Ici, les limites de construction ont été prolongées et la représentation de ta limite avant est fausse, car elle est traversée à l’origine par la voie en impasse. Cela me fait douter du soin et donc de la compétence du rédacteur du plan et par conséquent de la sécurité juridique du plan.
Cherche absolument un conseil professionnel d’un architecte ou d’un bureau de topographie local avant la signature du contrat d’achat.