Notez bien : c’est uniquement pour ton bien que nous t’implorons de la manière la plus brutale possible de déchirer complètement ces plans, ils sont vraiment un bavardage sans espoir, totalement dépourvu de concept (et honnêtement, ils ont aussi l’air d’avoir été simplement signés par quelqu’un n’ayant fait que quelques modifications sur ton plan d’origine).
Et très important : procure-toi des informations (par ex., nomme le plan d’aménagement, au format « Posemuckel n° 234 ancien terrain de sport » – pas comme un lien non souhaité ici). Plus d’une poignée de participants réguliers sont à bord ici, qui peuvent lire et comprendre ces plans en détail. Une prescription de pente de toit est par exemple plutôt indiquée « de... à » plutôt que juste « à partir de » tant de degrés ; combien de places de stationnement sont exigées (exemple : vous avez besoin de trois, mais il n’en faut que deux, alors le troisième pourrait être « coincé » et la maison pourrait s’étaler un peu plus – si c’est un avantage, ce sont les experts ici qui trouveront ça mieux que ton dessinateur technique irréaliste).
Ce qui ne va vraiment pas sur le plan conceptuel – et ne peut absolument pas être réglé en dessinant des portes dans toutes les chambres des enfants ou en renommant la chambre d’amis – ce sont plusieurs violations grossières des essentiels absolus, en commençant par l’unité d’habitation principale reléguée hors du plein étage. Le troisième fiasco est ensuite de la diviser en trop nombreuses pièces individuelles. Le deuxième fiasco était, dans cette situation spatiale extrêmement tendue, de cloisonner aussi les espaces extérieurs. Et raconte-moi comment se répartissent l’âge et le genre de tes trois gamins. Le quatrième fiasco sur cette liste ouverte vers le haut ce sont les salles de bain non placées les unes au-dessus des autres.
Quand nous habiterons la maison en entier plus tard, les murs seront de toute façon enlevés.
Il n’y a qu’un seul mur qu’on peut enlever : entre le petit salon et la cuisine.
Les tracés des murs à l’étage sont inabordables à cause des nombreux angles, non ?
Oui, mais pas seulement. L’inabordabilité traverse comme un fil rouge toute la maison. Les angles (et aussi le mur porteur autour de la cage d’escalier au dernier étage, qui n’est pas toujours aligné avec un mur au rez-de-chaussée) rendent la statique compliquée, le dessinateur ne semble pas habitué à penser en champs de plafond.
L’accès va être réduit. Une autre garage doit suivre.
L’accès ne peut pas être plus petit avec une telle courte longueur, et je ne vois plus de place construisible pour un garage.
Nous avons prévu le balcon pour minimiser un peu les pentes dans la chambre d’enfant 1.
Un montant de mur de 115 cm suffit totalement à remplacer un soubassement. Faire un balcon à la place d’une annexé apporte sur la surface d’étage et nuit à la surface habitable.
Mon mari est huissier de justice.
Les bureaux à domicile pour huissier sont en pratique une formalité et on peut en grande partie gérer leur fréquentation très faible. Il y a des horaires de permanence au tribunal. Aucun huissier pas proche de la retraite n’amène inutilement sa clientèle chez lui – et il choisit seulement les agréables aussi.
Conçois ça absolument de nouveau entièrement – sauf pour l’exploitation maximale possible de la profondeur de la maison, il n’y a
rien d’utilisable ici. Offre à ta belle-mère une surface de dalles gazon qu’on pourra plus tard améliorer peu à peu, ainsi le retrait du coefficient de surface de terrasse sera déjà réglé. Personnellement, je ne mettrais jaaaamais mon lit dans une armoire, juste pour que la vraie armoire ne soit pas dans la chambre. Un appartement pour cinq personnes dans un grenier aussi petit ne supporte pas un dressing séparé. Je réfléchirais à répartir les enfants sur une plus petite chambre simple et une plus grande chambre double, éventuellement la plus grande pourra plus tard s’installer au bureau en tant qu’adolescent (si la belle-mère n’a pas déjà émigré aux Canaries avec un soupirant). Dans la maison planifiée ainsi, on ne prendra aucun plaisir – au dernier étage, on attrape même une fonte musculaire à cause du manque d’espace, on ne peut se déplacer dans le couloir qu’en étant ligoté comme une momie. Le mieux serait d’écrire ce soir seulement trois phrases, chacune cent fois, avant d’attaquer un nouveau concept de plan :
1.
La plus grande unité d’habitation ne tient pas dans la plus petite surface [solution possible : entrée extérieure supplémentaire pour la belle-mère, partie de l’unité principale au rez-de-chaussée]
2.
Trop de souhaits sur une petite surface mènent inévitablement à un plan labyrinthique.
3.
Les tracés compliqués des murs et des conduits rendent une maison beaucoup plus chère qu’une avec plus de surface.
Ces trois phrases devraient déjà faire comprendre facilement pourquoi je peux voir d’un coup d’œil depuis Mars que cela ne peut absolument pas avoir été fait par un architecte indépendant expérimenté – et je crois vraiment connaître même les pires incapables de cette corporation.
, selon ton expérience professionnelle, combien de massacres familiaux commencent dans un logement en boîte aussi hautement compressé ?
Autre question concernant la visite des clients : est-ce même autorisé en zone résidentielle ?
À ma connaissance, les professions libérales ne dérangent pas non plus juridiquement en zone résidentielle. Les agents d’assurance peuvent aussi discuter un contrat à table dans la cuisine, tant que la plaque de sonnette ne devient pas une enseigne publicitaire. Les chefs de village et huissiers ont régulièrement aussi un bureau (supplémentaire) à domicile où ont lieu tout à fait légalement des permanences. Pour les arbitres, cet arrangement est même la règle.