arnonyme
29.12.2017 08:44:48
- #1
La légitimation vient directement du conseil municipal. Ici, on arrache bien un coin vert pour de nouvelles constructions, cela a pris des années. Le compromis était de construire quelque chose de qualité, de prendre en compte la nature, d’être énergétiquement ultra-moderne, et ainsi de suite. L’organe lui-même est de droit privé, donc pas une autorité de construction, sans son approbation la ville ne peut pas vendre le terrain.
Il y avait déjà ce genre d’organes dans cette région auparavant. Des projets ont été rejetés parce qu’un des artistes participants n’aimait pas une fenêtre (à hauteur de sol dans la buanderie, cela ne lui plaisait pas). Des choses très individuelles, qui n’étaient pas listées dans le cahier des charges. Cela finit mal.
Dans une autre ville voisine, c’était simplement mal organisé. L’organe ne se réunissait qu’une fois par trimestre, et parfois les réunions étaient annulées. L’année suivante, il n’y avait plus de budget pour les conseillers externes (on pensait tout faire en un an et quatre réunions), et ce en période de gel budgétaire.
Au final, tout le quartier neuf était mort, car rien ne pouvait être approuvé. Un dommage pour la ville, un dommage pour les maîtres d’ouvrage, qui, comme apo, avaient avancé de l’argent.
Oui, c’est exactement comme ça chez nous aussi. Sauf qu’on doit aussi payer les conseillers externes. Le comble, c’est qu’on ne peut pas faire la planification sans architecte. Il faut d’abord jeter 10-20k par la fenêtre, pour réaliser ensuite qu’on ne peut même pas se le permettre.
Je commence à me demander si tout cela est vraiment légal. Difficile à imaginer.
Mais contre quoi pourrait-on bien porter plainte, puisqu’on participe volontairement à toute cette galère…