Climbee
10.02.2017 10:49:31
- #1
Evolith, c’est ce que je trouve toujours mauvais comme argument pour une construction neuve « ça passe quand même ». Bien sûr, une salle de bain de 8 m², c’est possible, mais ce n’est pas un peu plus agréable ? Je préférerais que ce soit un peu plus agréable, si possible. Qu’est-ce qui n’allait pas avec la salle de bain de l’ex ? Ça dépend de ce qu’on en fait. Je peux juste dire qu’à l’époque, ma copine (nous avions environ 16 ans) a eu son propre petit royaume avec sa propre salle de bain et une petite cuisine dans le neuf. Nous étions tous jaloux. Elle vivait bien sûr encore AVEC ses parents, mais quand elle recevait de la visite (ben, les ados se rendent visite pour rigoler ensemble et tout *g*), les parents avaient la paix et elle son territoire. J’aimais ça et si c’est possible, pourquoi pas ? Évidemment, ça peut se faire autrement aussi. La question est : est-ce que ça doit être autrement ? Ce qui est décisif, c’est ce qu’on préfère personnellement (pour moi une salle de bain de 8 m² serait un non catégorique comme salle de bain familiale, si je construisais moi-même. Juste acceptable dans un appartement, mais si je peux influencer, alors non. Pour toi c’est différent). Combien doit faire une chambre d’enfant ? Ben, 8 m², je trouve ça serré, mais ça passe. Surtout si, comme je l’ai dit, les enfants sont principalement dans le séjour. Pour moi, ce ne serait pas possible non plus, les enfants peuvent jouer dans le séjour, mais après leurs affaires doivent retourner dans leur chambre. C’est une question d’attitude. Je pense également que les enfants devraient, par exemple, pour faire leurs devoirs, se retirer dans leur chambre pour pouvoir se concentrer là-bas en paix et sans distraction. Je connais aussi beaucoup de familles où c’est fait autrement. Ce qui compte : c’est que je réfléchis à ma manière de faire et que j’adapte la planification en conséquence. C’est pourquoi j’ai dit aussi pour jouer dans le séjour : je ne veux pas déclencher une discussion à ce sujet. Pour moi ce ne serait pas ça, mais je sais que c’est comme ça dans beaucoup de familles. Alors je dois adapter le concept d’espace en conséquence. Mais je trouve : si on veut accorder de l’espace à son enfant (et c’est clairement ce que veut le TE et je peux bien le comprendre), alors l’espace doit être conçu de manière sensée. Je pense aussi que pour un petit enfant, un salon de bal de 25 m² c’est tout simplement beaucoup trop grand et j’aurais aussi des craintes que la peur vienne plutôt la nuit, donc je planifierais de façon à ce que la situation des pièces puisse être modifiée selon la croissance de l’enfant. Si l’enfant décide ensuite lui-même : non, je ne veux pas autant d’espace et je veux continuer à aller sur le pot chez maman et papa, alors ça ira. Alors la deuxième pièce avec la petite salle de bain restera aussi le domaine des invités, et voilà ! Ce qui ne me plaît pas dans ce plan, c’est qu’à mes yeux, ce n’est tout simplement qu’un plan standard avec quelques petites modifications. La situation personnelle du TE est prise en compte à moitié ; aucune idée innovante ou futée, juste du mainstream. Je crois qu’il y a plus possible et qu’une meilleure planification plus individuelle pourrait offrir au TE plus de possibilités et de libertés. Bien sûr, pour le promoteur, ces histoires individuelles sont embêtantes parce que les demandes spéciales coûtent du temps et de l’argent, même s’il les facture au maître d’ouvrage. Pourtant, ce qu’il garde surtout, c’est quand le maître d’ouvrage prend un plan standard du promoteur avec le moins de modifications possible. Ça passe comme une lettre à la poste, rien ne doit être modifié, ça aveugle l’équipe. Et ça coûte moins cher. Et c’est uniquement ça qui intéresse le promoteur. C’est pour cela que toi, en tant que maître d’ouvrage, tu dois imposer de manière insistante tes idées (et d’abord clarifier lesquelles sont les tiennes). Personnellement, je ne crois pas qu’un architecte employé par le promoteur fera un projet individuel et très autonome. Son chef lui marcherait sur les pieds. Il est responsable de ce que tout reste, autant que possible, dans le cadre habituel (et rodé) et économique.