RomeoZwo
29.11.2021 20:25:58
- #1
C’est précisément pour cela que j’ai besoin d’un conseil juridique approfondi afin de répondre adéquatement à ces inquiétudes.
Un forum ne peut pas, et surtout n’a pas le droit, de fournir un conseil juridique.
Tout ce que je vais écrire maintenant n’est donc PAS un conseil juridique, mais uniquement une expérience personnelle de la vie...
Si l’usufruit est inscrit au premier rang pour la grand-mère, il n’y a aucune inquiétude quant à la sécurité de son domicile. Même en cas de saisie immobilière, l’usufruit resterait en vigueur. L’adjudicataire ne pourrait donc prendre possession de son acquisition qu’après le décès de la grand-mère. Cependant, les banques n’apprécient généralement pas un usufruit au premier rang et exigent souvent une rétrocession de rang pour le financement. Cela dépend bien sûr de la part des fonds propres ou du montant du financement. En cas de rétrocession de rang, l’usufruit serait éteint en cas de saisie. Le risque de perdre le domicile existerait donc dans ce cas.
--> Parlez avec la banque pour savoir si elle accepterait de financer derrière l’usufruit.
Le problème d’une division réelle chez vous est malheureusement que le terrain arrière ne peut pas être accessible simplement par une zone délimitée. Si vous faites la division réelle en accordant un droit de passage « à travers la cour », dans le pire des cas de saisie immobilière, l’adjudicataire disposerait de ce droit. Cela signifie que l’étranger pourrait alors traverser votre cour en voiture et vous ne pourriez pas l’en empêcher (donc pas de stationnement dans la cour, etc.). Pour une division réelle, je réfléchirais sérieusement à la démolition de l’annexe. Même si ce n’est pas la solution la plus esthétique pour le terrain arrière. Comptez environ 3 m de largeur de passage, accessible à un camion (pompiers). L’espace entre la grange et la limite de propriété suffit-il ?
Pour le conseil sur la division ou l’usufruit ainsi que pour les avantages/inconvénients qui en découlent en cas de besoin, je considérerais le notaire comme l’interlocuteur approprié. Mais les notaires ont tous une approche différente ;) . Mon conseil pour les sujets nécessitant beaucoup de conseil est plutôt d’aller voir un notaire en milieu rural. Ils ont en général moins de dossiers (et des valeurs mobilières plus basses) et peuvent donc vous consacrer plus de temps. Un notaire en ville ne s’intéresse pas à ce genre de « petits dossiers » et investit son temps plutôt dans le droit des sociétés ou des gros projets immobiliers.
P.S. Si vous optez pour la division réelle, recontactez-moi. Si on le fait maintenant à l’amiable, on peut arranger le droit de passage de manière à rendre la situation plus agréable pour le terrain A en cas de besoin.