Fondamentalement, je pense, pour regarder un peu vers l'avenir, si nous devions connaître une chancellerie verte, alors il deviendrait extrêmement difficile de construire.
Il n'y a certes pas d'interdiction des maisons individuelles, mais en Bade-Wurtemberg, on ne peut presque plus construire aujourd'hui, car il n'y a presque plus de terrains. Les permis de construire ne sont de facto plus délivrés, c'est en quelque sorte une interdiction par la porte dérobée. La même chose est rapportée pour certaines parties de Hambourg.
Ainsi, si la politique verte s'installe, le droit de la construction ainsi que les plans d'urbanisme et l'affectation des terrains à bâtir seront adaptés de manière défensive.
Les biens immobiliers existants comme les maisons individuelles isolées deviendront sans doute inabordables, ce qu'ils sont déjà aujourd'hui.
Voter vert et ensuite se plaindre. Je ne peux pas avoir beaucoup de compassion pour les habitants du Bade-Wurtemberg.
Ce qui arrivera d'ailleurs lorsque les taux d'intérêt augmenteront, on ne veut même pas l'imaginer. Avec un taux hypothécaire à 6 % et les prix actuels. Il faudrait que les salaires fassent des bonds énormes. Ce serait alors à peine plus finançable.
Mais le plus souvent, les choses se passent autrement que prévu. Et Mme Baerbock n'est pas encore chancelière. L'espoir fait vivre.