ruppsn
02.05.2018 13:44:01
- #1
Mais c’est justement le principe du découpé. Les ingénieurs et le maître d’ouvrage prennent la responsabilité. Si le géomètre calcule et représente les distances comme convenables, c’est correct.
Est-il possible que la question des géomètres soit traitée différemment selon les Länder ?
Notre géomètre a simplement reporté l’emplacement du bâtiment sur le terrain à partir des plans réalisés par l’architecte. Il me surprendrait qu’il ait vérifié les distances réglementaires.
Peut-être que mon point n’est pas clair non plus. Ce qui m’agace énormément, c’est qu’un voisin remblaye son terrain de 1,6 m, calcule les distances à partir de ce niveau, n’inclut pas dans les documents de planification les accès, les places de stationnement et les surfaces imperméabilisées, afin de rester dans la densité de construction autorisée, puis commence les travaux, et que ce soient les voisins, en tant que profanes, qui doivent remarquer qu’il construit beaucoup trop grand et trop près de leurs propriétés. Si les voisins eux-mêmes n’avaient pas mesuré et calculé, ce gars aurait monté son bâtiment là-bas et tous les voisins en auraient souffert. Une ordonnance d’élimination ultérieure n’aurait alors pas été proportionnée et la construction aurait dû être acceptée (le même maître d’ouvrage a procédé exactement de la même façon il y a 5 ans, à deux rues de là – construction trop haute, on a ensuite dit qu’il fallait tolérer, car un démantèlement était disproportionné).
On appelle donc l’administration locale (LRA) et on en informe. Ils se déplacent, vérifient uniquement l’altitude de la dalle béton par rapport au niveau de la rue. Puis ça continue, on demande à l’administration si les distances ont aussi été contrôlées. « Non, seulement l’altitude. » « Oui, mais les distances dépendent de l’altitude et la densité de construction n’est pas juste non plus. » « Non, il faut qu’on nous le dise… » Même scénario encore une fois. Les distances sont vérifiées, elles ne correspondent pas car elles ne sont pas mesurées à partir du terrain naturel. Le maître d’ouvrage modifie son projet (il recule le premier étage d’un mètre, le reste reste identique – 4 logements). Ça continue. Nouvelle visite à l’administration : « Qu’en est-il de la densité de construction ? Ça ne peut pas coller. 4 logements donc 8 places de parking, plus l’allée, plus les terrasses. Ça ne peut pas être correct. » « Si, c’est correct. » « Avez-vous recalculé ? » « Non, aucune vérification n’a été demandée. » « Alors veuillez recalculer. » Quatre semaines plus tard, lors de la consultation des plans au service de l’urbanisme, on apprend que le maître d’ouvrage ne prévoit plus que 3 logements dans le bâtiment car sinon il ne respecterait pas la densité de construction…
À quoi sert un plan local d’urbanisme avec ses directives s’ils ne sont pas contrôlés ? Ça n’a aucun sens. Ce n’est pas une question d’esthétique, mais de choses qui affectent d’autres personnes et leurs propriétés. Il n’est pas acceptable qu’une administration communale préfère vérifier s’il y a une clôture en planches de bois ou si la toiture est rouge au lieu de rouge-brun, au lieu de vérifier si les règles du plan local d’urbanisme sont MASSIVEMENT enfreintes. À quoi sert l’administration de l’urbanisme et un plan local si ce sont des profanes comme les voisins qui doivent contrôler le respect pour s’assurer qu’ils ne subissent pas de désavantages ? Comme je l’ai dit, je n’ai pas besoin de directives si elles ne sont pas contraignantes – et en fait elles ne le sont pas si elles ne sont ni contrôlées ni sanctionnées. Ce ne sont alors que des recommandations... ok, ça ne nous fait pas avancer, mais il fallait que ça sorte.