ruppsn
01.05.2018 22:27:34
- #1
De grandes parties de ta réponse sont parfaitement correctes. Mais :
Une partie de cette réponse pourrait déstabiliser les maîtres d’ouvrage (librement adapté de Thomas de Maizière).
Construire le danger d’un arrêt de chantier (arbitraire) comme un scénario d’horreur lors de la dispense de permis de construire et le présenter comme une caractéristique distinctive particulière par rapport au permis de construire, je trouve cela un peu exagéré. Une administration ne va certainement pas arrêter un chantier sur simple appel d’une personne sans vérification.
Eh bien, cela s’est produit ici 3 fois en tout. Il semble donc que ton avis ou ta conception ne correspondent pas à la réalité vécue, à ce qu’une administration ferait certainement ou ne ferait pas.
De plus, l’administration doit examiner lorsqu’un signalement ou une demande de contrôle est fait. Cela s’est produit ici 3 fois :
1. La hauteur ne semble pas correcte à première vue, appel au LRA, un agent se déplace, juge la vérification nécessaire, arrête le chantier
2. Les distances de recul sont apparemment mal calculées (pas à partir du terrain naturel, mais depuis le remblai), démarche auprès du LRA, LRA ordonne l’arrêt du chantier, contrôle, le maître d’ouvrage doit modifier la planification
3. La planification modifiée ne respecte ni le coefficient d’occupation ni le règlement des places de stationnement, LRA ordonne à nouveau l’arrêt des travaux jusqu’à présentation de la planification modifiée
On pourrait aussi penser que le LRA, en constatant le point 2, aurait également regardé le reste, mais non, il faut que tout soit soulevé par les profanes du voisinage...
Et ton voisin éloigné n’aurait soit jamais obtenu de permis de construire, soit il aurait construit différemment du permis, ce qui aurait également conduit à un arrêt des travaux.
Aurait, aurait, ... tu connais ça, non ? La situation factuelle est différente, les hypothèses n’aident pas non plus. [emoji6]