À mon avis, le maître d'œuvre ne se laissera pas retirer l'option de la déclaration de cession. Mets-toi un instant à la place du maître d'œuvre. Tu essaies régulièrement de contourner des situations contractuellement réglées. Pour le maître d'œuvre, c'est plutôt une heureuse coïncidence que tu n’aies pas rempli les conditions de paiement de la banque au moment du versement pour honorer la tranche du plan de paiement. Ce n’est d’ailleurs pas la première erreur que tu as commise. Par conséquent, le maître d'œuvre serait vraiment stupide de lâcher maintenant ce levier de pression fraîchement acquis.
À propos du plan de paiement, à quoi ressemble-t-il ? Mais console-toi, il ne peut exiger que ce qu’« il » estime avoir réalisé.
Quels sont les faits que j’essaie constamment de contourner ? Parfois, c’est presque absurde de voir quelles suppositions les utilisateurs font à partir de ces bribes d’informations que je décris ici.
Tout cela prend une orientation assez unilatérale chez certains, qui me voient comme le bouc émissaire et essaient ainsi de justifier la situation créée par mes prétentions auprès du BF.
Je serais aux anges si cela s’était passé autrement que comme cela s’est passé. Si je n’étais pas allé 5(!!!!!) fois chez l’architecte pour signer de nouveaux plans et demandes parce qu’elle commettait sans cesse des erreurs mineures. Même le responsable du service urbanisme m’a dit qu’il nous aurait délivré le permis de construire immédiatement s’il y avait eu des erreurs grossières dans les documents de demande. Le directeur général a cependant pris la défense de l’architecte et rejeté la responsabilité entièrement sur le service urbanisme. Ce qui n’a pourtant rien à voir avec le fait de négliger purement et simplement des points requis dans le plan d’aménagement. Pour moi, un tel comportement est le signe d’un manque de professionnalisme ou d’honnêteté. Nous payons pour ces erreurs, en temps et en finances. Pourtant, nous n’avons jamais envisagé de ne pas payer la prestation ou quoi que ce soit de ce genre.
Je ne crois pas que cette situation paraîtrait agréable ou acceptable à un autre maître d’ouvrage.
Pourtant, je n’ai jamais laissé la communication dégénérer et j’ai toujours défini mes problèmes sur un ton amical. À juste titre.