La seule possibilité juridique plausible, à condition que les banques l'acceptent simplement, est une révocation sans paiement d'indemnités pour remboursement anticipé.
Il convient toutefois de noter que la formulation contestée par la CJUE dans les contrats avait probablement été fournie en modèle par le législateur. Dans quelle mesure un tribunal allemand pourrait donc sanctionner une banque qui s’est conformée aux réglementations prévues par le législateur paraît douteux.
Que l’on récupère les intérêts payés me semble par ailleurs une thèse audacieuse, car on a bénéficié de l’avantage économique de l’argent emprunté.
Seulement si les intérêts avaient été considérés comme usuraires au moment de la conclusion du contrat, aurait-on un droit aux intérêts trop versés.
Tout le reste est, à mon avis, pure clientèle captation.