Je l'avais déjà écrit, chacun doit décider pour soi-même. Mais je trouve assez amusant la façon dont cela est argumenté.
L'emprunteur a reçu une prestation. Exactement celle qu'il avait commandée. Elle n'était ni de mauvaise qualité ni insuffisante, mais exactement comme commandée. Il en a aussi profité. Il a donc utilisé la prestation dans son intégralité. Le fait qu'une clause formelle n'ait pas été correcte ne change rien à la prestation.
Maintenant, le client sent une occasion de réduire le prix de la prestation après coup. Non pas en raison d'une livraison défectueuse ou de mauvaise qualité, mais uniquement à cause d'une formulation contestable d'une information.
On peut se demander si l'on demanderait aussi à son charpentier ou à son électricien, quelques années plus tard, de récupérer quelques milliers d'euros simplement parce qu'il avait oublié à l'époque une mention juridique sur la facture, qui n'intéresse de toute façon pas le maître d'ouvrage.
Ah oui, il y avait aussi cette histoire des banques immorales. Si l'on prend l'approche de l'Ancien Testament, on peut bien sûr la justifier… œil pour œil, dent pour dent… ah non, dans la plupart des cas, ce n’est pas du tout cela, mais plutôt comme toi quelqu’un que je ne connais pas mais que j’ai lu dans le journal dans un cas complètement différent, je ferai pareil avec toi.
Encore une fois, ce n’est pas illégal juridiquement si le jugement est confirmé ainsi. Mais moi, je suis comme ça : si j’ai reçu une prestation, je la paie aussi comme convenu. Si je ne l’ai pas reçue ou si elle est moins bonne ou différente, alors on cherche une solution. Sinon, je paie ce que j’ai commandé.