Le problème est probablement plutôt qu’un architecte/habilité à dessiner, avec la connaissance d’une obligation théorique de distance, violerait consciemment le règlement régional de construction. Reste la question de savoir comment cette « infraction » est évaluée et si quelqu’un l’accepte.
Les demandes de renseignements préalables et en particulier les demandes de permis de construire formels évitent de manière fiable les incertitudes et les risques des procédures de dérogation.
Je ne connais pas le règlement régional de construction. Pourquoi le garage devrait-il déclencher une zone tampon ? Puisque le demandeur ne veut de toute façon pas construire contre le garage, cela m’importe peu.
Un bâtiment bénéficiant d’un privilège de limite déclenche aussi, en fonction de la hauteur moyenne de son mur, des zones tampon. Et lorsqu’il doit en déclencher, il faut en reprendre ces zones tampon, à moins qu’il ne puisse les gérer de ce côté-ci.
Oui, il est trop haut. Mais il a été construit sans autorisation ni autre. Il n’y a pas non plus de charge de construction inscrite. Cela peut-il malgré tout déclencher une zone tampon ?
Je serais prudent avec l’affirmation d’infractions juridiques ; je n’ai pas encore été convaincu que le garage serait effectivement trop haut par rapport au terrain d’origine pertinent. Je considère à la fois possible que le garage dépasse sans intention la liberté de procédure, ainsi que que le demandeur l’accuse à tort d’une hauteur excessive. S’il est un fait qu’il a trop de hauteur de mur, cela déclenche une zone tampon (par exemple 3,5 x 0,4 = 1,4 mètres), qui devrait probablement être « arrondie » jusqu’à la distance minimale à la limite de 3,0 (en BW : 2,5) mètres. Si aucune reprise n’est faite, cela peut probablement être régularisé en la réalisant a posteriori – mais pas d’office contre la volonté du demandeur. Donc encore une fois : #1 : une hauteur apparente excessives et une hauteur juridique excessive ne sont pas la même chose ; #2 : les voisins peuvent faire une « caisse commune » (= reprise des zones tampon), mais seulement d’un commun accord ; #3 : les infractions ne tiennent pas les voisins pour responsables collectivement. Je ne le dirai pas une quatrième fois – over & out !