face26
17.06.2020 11:22:51
- #1
On peut désormais consulter le projet de loi sur internet.
À condition qu'il soit adopté tel quel et qu'il n'y ait pas de « règles d'application supplémentaires », je lis cela de manière profane comme suit :
1. Le moment de la prestation est décisif, c’est-à-dire que si la prestation est réalisée entre le 01.07 et le 31.12, alors 16 %. Les prestations partielles correspondent à l’exécution partielle. Les acomptes ou paiements intermédiaires doivent être corrigés à 16 % dans la facture finale si la prestation finale a lieu après le 01.07 ou avant le 31.12.
2. Cela ne crée aucune obligation (mais il peut bien sûr) pour l’entrepreneur d’adapter le prix en conséquence (c’est-à-dire de répercuter cela sur le client).
3. Pour les contrats particuliers (notaire, architecte, etc.) où il y a des calculs de frais spécifiques basés sur des prix nets (par ex. HOAI), la TVA en vigueur doit être ajoutée au prix net (donc la réduction est répercutée).
4. Pour les contrats à long terme (conclus avant le 01.03.20), les deux parties ont droit à un ajustement en cas de baisse ou d’augmentation (ici réduction). Sauf si le contrat prévoit des dispositions spécifiques, auquel cas le droit civil s’applique.
Cela signifie pour moi, du point de vue du consommateur, qu’il y a deux « cas problématiques ». Le contrat est conclu entre le 01.03 et le 30.06, alors cela dépend du bon vouloir de l’entrepreneur et on peut espérer qu’il le répercute. J’espère bien sûr cela en tant que consommateur. Et il y a certaines dispositions dans le contrat concernant la TVA, qui sont généralement plutôt destinées aux augmentations mais qui pourraient éventuellement exclure aussi la répercussion de la réduction au regard du droit civil.
Mais encore une fois. Ce n’est que le projet et moi un profane. Peut-être qu’une personne plus « spécialisée » pourrait y jeter un coup d’œil.
À condition qu'il soit adopté tel quel et qu'il n'y ait pas de « règles d'application supplémentaires », je lis cela de manière profane comme suit :
1. Le moment de la prestation est décisif, c’est-à-dire que si la prestation est réalisée entre le 01.07 et le 31.12, alors 16 %. Les prestations partielles correspondent à l’exécution partielle. Les acomptes ou paiements intermédiaires doivent être corrigés à 16 % dans la facture finale si la prestation finale a lieu après le 01.07 ou avant le 31.12.
2. Cela ne crée aucune obligation (mais il peut bien sûr) pour l’entrepreneur d’adapter le prix en conséquence (c’est-à-dire de répercuter cela sur le client).
3. Pour les contrats particuliers (notaire, architecte, etc.) où il y a des calculs de frais spécifiques basés sur des prix nets (par ex. HOAI), la TVA en vigueur doit être ajoutée au prix net (donc la réduction est répercutée).
4. Pour les contrats à long terme (conclus avant le 01.03.20), les deux parties ont droit à un ajustement en cas de baisse ou d’augmentation (ici réduction). Sauf si le contrat prévoit des dispositions spécifiques, auquel cas le droit civil s’applique.
Cela signifie pour moi, du point de vue du consommateur, qu’il y a deux « cas problématiques ». Le contrat est conclu entre le 01.03 et le 30.06, alors cela dépend du bon vouloir de l’entrepreneur et on peut espérer qu’il le répercute. J’espère bien sûr cela en tant que consommateur. Et il y a certaines dispositions dans le contrat concernant la TVA, qui sont généralement plutôt destinées aux augmentations mais qui pourraient éventuellement exclure aussi la répercussion de la réduction au regard du droit civil.
Mais encore une fois. Ce n’est que le projet et moi un profane. Peut-être qu’une personne plus « spécialisée » pourrait y jeter un coup d’œil.