Jean-Marc
16.03.2019 13:46:51
- #1
C’est justement là l’erreur dans cette hypothèse !
D’où tiens-tu la certitude que la femme dans la relation peut tomber enceinte immédiatement après l’arrêt de la pilule ?
D’où tiens-tu la certitude que l’enfant naîtra en bonne santé ?
D’où tiens-tu la certitude que l’enfant se développera comme la moyenne habituelle ?
On pourrait continuer à poser ce genre de questions indéfiniment.
J’aimerais bien corriger cela, car ce n’est pas ce que je veux dire par « sécurité de planification ». J’entends par là la base sur laquelle on peut fonder, avec la confiance nécessaire, la création d’une famille. En clair : diplôme obtenu, tous deux en CDI, revenu suffisant et enfin une conviction intérieure ferme d’être prêt à assumer une telle responsabilité. Pour certains, c’est déjà le cas au début de la vingtaine, pour nous seulement vers la trentaine/début de la trentaine, et pour d’autres plus tard encore. Tout ce qui concerne une grossesse rapide, l’état de santé et le développement de l’enfant est en effet difficilement maîtrisable, il faut prendre les choses comme elles viennent.
Le parcours de vie de ma femme et moi est plutôt instable (études, relation à distance, changement d’emploi, contrats à durée déterminée, faillite d’un employeur, opération du genou, etc.), bref, nous ne sommes réellement que depuis peu dans la situation d’avoir la tête libre pour aborder le thème des enfants ou de la construction d’une maison. Je suis fermement convaincu qu’avec la charge professionnelle souvent importante de nos jours, on ne devrait pas avoir trop de chantiers ouverts en même temps dans sa vie, si on veut conserver sa santé physique et mentale. D’où la décision : d’abord construire la maison, puis planifier la famille.
Nous connaissons bien ici les discussions dans le cercle des proches et amis et c’est toujours la même chose : ceux qui ont été repris directement après leurs études dans leurs grandes entreprises et ont rapidement obtenu des postes en or commencent évidemment au plus tard à la fin de la vingtaine et ne peuvent tout simplement pas comprendre comment on peut encore à 31 ou 32 ans être en train de stabiliser sa vie. Mais ça existe, c’est tout.