Musketier
11.10.2013 09:55:35
- #1
La nouvelle construction ne doit toutefois pas, dans l'exemple abstrait, être située sur le terrain d'un tiers, mais sur la propriété commune/indivise dont le constructeur possède lui-même la moitié. Ça m'intéresserait de connaître l'interprétation du Code de la construction à ce sujet. D'après mon expérience, un tel bâtiment n'est pas traité par l'administration fiscale comme un bâtiment situé sur un terrain étranger.
L'interprétation juridique est assez claire. Chaque mm² du terrain est divisé en fonction des parts de propriété. Il n'y a pas la moitié gauche du terrain qui est à moi et la moitié droite à toi.
Voici un extrait de Wikipédia sur la loi sur la propriété résidentielle :
Le Code civil (Code de la construction) ne connaît pas la propriété d’éléments réels bâtis et attribue, du point de vue de la propriété, tous les bâtiments érigés sur un terrain en tant qu’éléments essentiels de ce terrain exclusivement au propriétaire du terrain (§ 94 Code de la construction), de sorte qu’il ne peut exister de propriété indépendante sur les bâtiments, et a fortiori sur les appartements individuels. Le Code de la construction prévoit certes au §1093 un droit d'habitation, mais cela ne peut pas remplir l’objectif de diviser un bâtiment en appartements propres (dite propriété séparée).
Les règles du Code de la construction se sont donc avérées trop rigides. Après la Seconde Guerre mondiale, le besoin en logements a obligé à trouver des formes permettant aux chercheurs de logement de participer à son financement, tout en obtenant en même temps une contrepartie réelle en tant que propriétaire. Cette possibilité a été créée par la loi en 1951.
Dans quelle mesure une telle propriété séparée serait possible aussi pour des bâtiments entiers, je ne sais pas. Mais puisque cette déclaration de division en propriété résidentielle devrait aussi être inscrite au registre foncier, je considérerais comme tu l’as justement dit, qu’il faut exiger une division complète du terrain.