Bieber0815
20.04.2017 20:48:00
- #1
Un promoteur vendrait effectivement la maison et le terrain dans un contrat (d'achat) unique. Il (le promoteur) agit alors en tant que maître d’ouvrage (il peut déléguer cela à un sous-traitant). L’acheteur reprend la maison et surtout les droits et obligations seulement lors de la réception (transfert des risques). La taxe sur les transactions immobilières et les frais de notaire sont calculés sur le prix total. L’achat n’est pas soumis à la TVA.
Ici, le "promoteur" essaie de refiler le rôle de maître d’ouvrage à l’acheteur. Il vend le terrain de manière obligatoire en lien avec un contrat d’entreprise pour la construction d’une maison. Dans ce cas, l’acheteur est alors dans le rôle du maître d’ouvrage. Le fisc et le notaire comprennent la manœuvre et calculent leurs impôts et frais (actuellement) sur le montant total. La prestation de construction est soumise à la TVA.
Les notaires mettent en garde contre la deuxième variante. Avant, cela fonctionnait apparemment aussi pour économiser la taxe sur les mutations immobilières, mais cela n’est aujourd’hui presque plus le cas, à ma connaissance.
À mon avis(!), la deuxième variante réunit les inconvénients de l’achat chez un promoteur (promoteur oblige) avec ceux d’une maison librement conçue (pas de garantie de prix, toutes sortes de tâches et risques de maître d’ouvrage à assumer). Idéalement, on peut construire librement sur son propre terrain (sans promoteur). S’il faut un promoteur, alors autant que ce soit correctement.
(Comme les vrais promoteurs achètent beaucoup et répercutent la TVA occasionnée au client, la question de la TVA ne fait en pratique pas de différence. C’est toujours le client final qui paie.)
Ici, le "promoteur" essaie de refiler le rôle de maître d’ouvrage à l’acheteur. Il vend le terrain de manière obligatoire en lien avec un contrat d’entreprise pour la construction d’une maison. Dans ce cas, l’acheteur est alors dans le rôle du maître d’ouvrage. Le fisc et le notaire comprennent la manœuvre et calculent leurs impôts et frais (actuellement) sur le montant total. La prestation de construction est soumise à la TVA.
Les notaires mettent en garde contre la deuxième variante. Avant, cela fonctionnait apparemment aussi pour économiser la taxe sur les mutations immobilières, mais cela n’est aujourd’hui presque plus le cas, à ma connaissance.
À mon avis(!), la deuxième variante réunit les inconvénients de l’achat chez un promoteur (promoteur oblige) avec ceux d’une maison librement conçue (pas de garantie de prix, toutes sortes de tâches et risques de maître d’ouvrage à assumer). Idéalement, on peut construire librement sur son propre terrain (sans promoteur). S’il faut un promoteur, alors autant que ce soit correctement.
(Comme les vrais promoteurs achètent beaucoup et répercutent la TVA occasionnée au client, la question de la TVA ne fait en pratique pas de différence. C’est toujours le client final qui paie.)