Nordlys
13.06.2017 22:57:40
- #1
Je ne pensais pas que nous parlions ici d’un hectare ou plus, mais plutôt d’une serviette de 1000 m² ou quelque chose comme ça. Comme je l’ai dit, en tant que terrain à bâtir, 1000 c’est beaucoup, pour une utilisation agricole c’est presque sans intérêt. Cependant, s’il s’agit de 10 000 ou plus, c’est différent. Comment fonctionne le droit de préemption ? La vente de l’agriculteur Schlitzohr au requin immobilier Knalli, lorsqu’il s’agit d’une surface agricole d’un hectare ou plus, est signalée à la société foncière. Celle-ci dispose d’un droit de préemption, ou elle y renonce. Elle ne l’exercera que si elle a un agriculteur qui reprend immédiatement la terre acquise. Elle ne la gardera pas en réserve. Le contrat entre Schlitzohr et Knalli est celui auquel la société foncière doit se joindre. Bien qu’étant un établissement public, elle doit payer la taxe sur les mutations immobilières. (C’est pour ça qu’elle n’aime pas Schäuble)[emoji2] Elle l’ajoute au prix de revente, de sorte que l’agriculteur acquéreur, qui paie encore une fois cette taxe, achète très cher. Si Schlitzohr et Knalli fixaient déjà à l’origine des prix assez élevés, la vente se ferait presque sûrement sans exercice du droit de préemption. Aucun agriculteur n’a intérêt, en somme, à devoir ensuite payer pour une prairie au prix d’un terrain cultivable. Cela ne vaut jamais la peine. Si nous parlons par exemple de 10 euros par m², cela ferait 10 000 euros pour 1000 m². Pour 10 000 m², 100 000. Même pour un futur terrain à bâtir, non viabilisé, c’est une aubaine. Pour un pâturage, un prix exorbitant que aucun fermier ne paiera. Donc la société foncière ne tirera pas parti de son droit de préemption, même si l’on parle de plus de 15 ha. C’est donc une épée émoussée. Les prairies permanentes se situent ici dans le SH à 2-3 par m² maximum. Les terres arables vont jusqu’à 8, et si l’on peut y installer des éoliennes, aussi à 10. Karsten