Bonjour, Rollo !
D’un point de vue légal comme financier, cela est désavantageux pour vous. Vous avez besoin - si votre terrain ne dispose d’aucune autre potentielle possibilité de raccordement à une voie publique - chacun d’une servitude d’usage sur le terrain de la rue, et ce pour chaque arrière-cour individuellement. De plus, cela doit éventuellement être assuré par une servitude foncière privée.
Je suppose qu’il s’agit d’une vente privée. En tant que vendeur, on a bien sûr intérêt à obtenir les 370 € complets pour ces ~200 m², mais logiquement c’est erroné. Les prix de référence au sol, ou plutôt l’augmentation de terrain agricole/terrain à bâtir découle justement du fait que l’on construit des voies et des raccordements, et ces coûts se reflètent ensuite dans les prix de référence plus élevés du sol pour ces surfaces (globalement réduites) destinées à être bâties.
En résumé, vous paieriez deux fois.
On peut aussi transférer une telle surface dédiée aux besoins collectifs/voies publiques avec tous ses droits et obligations à la municipalité, pour que la surface soit considérée comme une voie publique. Cela remplace également la construction plus complexe d’une voie privée à usage commun et bien sûr économise les frais d’entretien. Les communes paient en règle générale après achèvement le prix symbolique de 1 € ... pour la rue complète, quelle que soit sa taille. Car la rue est déjà payée par les recettes issues de la vente du terrain à bâtir.
On peut en dire plus précisément avec un extrait cadastral, tu peux volontiers le télécharger, masquer/exclure la désignation précise et n’indiquer que les propriétés correspondantes sur les parcelles respectives, donc quelles surfaces sont privées/à bâtir et où se situent toutes les voies de circulation publiques environnantes.
Cordialement
Dirk Grafe