La plupart n’utilisent les remboursements anticipés que de manière insuffisante. Souvent même pas pour les vacances ou le plaisir.
Au début, il reste encore pas mal de choses. D’abord le garage (premier remboursement anticipé utilisé), puis l’aménagement extérieur doit aussi un jour être terminé —> encore aucune annulation anticipée ni la 2e ni la 3e année. Ensuite, vient l’arrivée des enfants qui nécessitent l’équipement initial ou ceux qui ont 6 ans et ont besoin de fournitures scolaires. L’année a de toute façon déjà été très coûteuse. Puis survient réellement un besoin imprévu d’une nouvelle voiture et déjà, durant les 10 premières années, on n’a réalisé qu’1 ou 2 remboursements anticipés. Après 15 ans, le taux d’intérêt est alors 0,5 % plus élevé et on a quasiment rien remboursé jusque-là. De plus, on voudrait alors peut-être aussi rénover une chambre, les vieux meubles de chambre et de salon ont déjà plusieurs années, etc.
Bien sûr, on peut faire autrement, mais avec seulement 1 % d’amortissement, il m’est difficile de croire que vous ajoutez chaque année régulièrement 1,5 à 2 %. De plus, on achète le taux d’amortissement bas et le droit élevé de remboursement anticipé généralement avec un taux d’intérêt plus élevé. On paie donc cher la flexibilité.
Beaucoup de banques proposent 1 ou 2 ajustements du taux d’amortissement pendant la durée du prêt. Souvent une seule suffit, si ensuite on augmente éventuellement à nouveau le reste par remboursement anticipé.