Vous avez donc un contrat de promoteur immobilier et par conséquent aussi un contrat de construction pour consommateurs. Le retard est défini à l’article §650 du Code de la construction. Dès l’apparition du retard, une indemnisation pour dommage est due (également selon le Code de la construction).
C’est normalement le cas (je prends une citation du net, je n’ai donc pas à écrire autant) :
-Loyer supplémentaire que l'acheteur doit payer à cause du retard
-Indemnité forfaitaire, si celle-ci a été convenue dans le contrat d’achat
-Perte de loyer, si la location du bien immobilier était prévue
-Frais supplémentaires de déménagement, si un autre déménagement est nécessaire à cause du retard
-Coûts de stockage des meubles
-Frais supplémentaires de transport entre domicile, garderie, école et lieu de travail
-Intérêts de mise à disposition de la banque prêteuse. Les banques exigent des acheteurs, en cas de retard dans le versement des différentes échéances, ce que l’on appelle des intérêts de mise à disposition. L’acheteur peut exiger du promoteur qu’il lui rembourse ces intérêts.
-Indemnisation pour perte d’usage, si l’acheteur dispose pendant la période de retard seulement d’un logement de qualité inférieure. La Cour fédérale de justice a décidé en 2014 que l’acheteur d’un appartement livré en retard par le promoteur avait droit à une indemnisation fictive pour perte d’usage
Mais pour cela, il faut d’abord que le retard soit survenu. Et d’ici là, il s’écoule plus ou moins beaucoup d’eau sous les ponts.