Lequel d'entre vous a une assurance invalidité ?

  • Erstellt am 11.10.2015 12:10:06

karni186

22.02.2016 07:25:38
  • #1
Je ne peux que recommander à chacun de souscrire parallèlement à sa garantie d'invalidité professionnelle [BU] une assurance protection juridique (bien sûr auprès d’une autre compagnie d’assurances). Je travaille comme infirmier spécialisé en soins intensifs / anesthésie dans un grand hôpital en RLP et j’entends sans cesse des patients devenus chroniquement malades raconter que l’assurance [BU] refuse de payer (ils trouvent presque toujours des raisons !). Ce n’est qu’après des années de litiges que beaucoup ont reçu un paiement, et il faut d’abord avoir cet argent.

J’ai résilié ma garantie [BU] et investi dans des placements financiers.
 

Vanben

22.02.2016 10:23:05
  • #2
Je trouve ta contribution un peu trop simpliste,

Tout d’abord, il serait intéressant de savoir comment se présente l’incapacité professionnelle dans chaque cas particulier, une maladie chronique n’est pas un laisser-passer pour les prestations d’assurance. De plus, cela dépend bien sûr toujours de la police individuelle, de ce qui a été exactement convenu. L’assureur peut-il se référer de manière abstraite/ concrète, c’est-à-dire que la personne concernée pourrait encore exercer d’autres emplois (même si ce n’est que théorique) ? Quelle période de prévision définit l’incapacité professionnelle, faut-il un certificat médical de 3 ans ou seulement de 6 mois ? Peut-il y avoir une nouvelle vérification ultérieure ? Ou le demandeur n’a-t-il peut-être pas rempli correctement son dossier lors de la souscription (mot-clé « questions de santé ») ?

Ici, on considère qu’une « police bon marché », que l’on a de préférence souscrite à la volée via un portail de comparaison, apporte généralement beaucoup d’ennuis en cas de sinistre, tout comme les investisseurs doivent être prudents face à des promesses de rendement exagérées (voir par exemple « Prokon » ou « German Pellets »).

La question suivante est alors : combien souhaites-tu investir et dans quel type de placements financiers, afin d’atteindre ne serait-ce qu’approximativement les montants nécessaires pour compenser la perte de ton revenu sur plusieurs années ?
Il y a une moyenne d’environ 750 euros de « pension d’invalidité au travail » si tu ne peux pas travailler plus de 3h/jour dans aucun emploi (dans une assurance, on parlerait ici de « renvoi abstrait »). Si tu es encore plus jeune et que tu n’as pas assez cotisé à l’assurance retraite, ou que théoriquement tu peux travailler plus/faire autre chose, il y aura encore moins ou rien du tout. Et cela seulement jusqu’à l’âge légal de la retraite, où il y a encore un peu moins parce que tu n’as plus cotisé depuis longtemps.

On peut bien sûr accepter cela et se préparer à une vie avec l’aide sociale, mais alors il ne faut plus de « placement », ou seulement de ceux qui relèvent du patrimoine protégé. Mais ce qui fera surtout plaisir à la fin c’est l’État, car un bien immobilier devient difficile à entretenir avec ce revenu et toute prévoyance privée n’empêche que tu deviennes à la retraite une charge pour la société.

Celui qui n’a pas d’argent pour un litige obtient d'ailleurs en Allemagne l’« aide juridictionnelle ».
 

Grym

22.02.2016 20:48:48
  • #3
Avec un revenu annuel de 40 000 EUR, il y a environ 1 100 EUR de pension d'invalidité de l'UE. Un revenu annuel de 40 000 EUR ne correspond pas tout à fait à 2 100 EUR nets. Mais on s’épargne l’un des deux voitures, donc au moins 500 EUR par mois. Le déficit est d’environ 500 EUR par mois. Wow. Je dirais un peu moins d'argent à épargner. Il y a encore des avantages fiscaux pour l’autre conjoint, en raison de la déclaration conjointe, donc le déficit est encore moindre. Si l’on avait des frais professionnels quelconques, ils disparaissent aussi maintenant.

Sinon, karni a raison : il y a deux choses, avoir raison et obtenir raison. L’assurance invalidité professionnelle ne couvre que le cas où l’on est invalide professionnellement mais pas inapte au travail en général. Oui, celui qui a un burn-out, si jamais quelqu’un le reconnaît, ce n’est pas soudain guéri parce qu’il travaille maintenant en tant que magasinier au lieu d’employé de bureau. Et oui, je sais, l’assurance invalidité professionnelle paie aussi en cas d’incapacité totale de travail, mais dans ce cas-là on a la pension d’invalidité de l’UE de l’État.

Je pense qu’on peut très bien vivre avec un salaire et que si en plus il y a une pension d’invalidité de l’UE, c’est un bonus. Dans la plupart des pays du monde, il n’y a même pas d’assurance invalidité professionnelle ou seulement comme niche. Beaucoup de professions en Allemagne ne sont même pas assurées ou seulement à des taux exorbitants. Beaucoup d’assurances invalidité sont aussi temporaires, c’est-à-dire que l’on est invalide professionnellement pendant quelques mois, puis guéri ou décédé. Le cas où quelqu’un devient invalide professionnellement dans la trentaine et que l’assurance verse ensuite pendant plus de 50 ans chaque année des sommes à cinq chiffres moyennes est extrêmement, extrêmement rare.
 

Legurit

22.02.2016 20:56:24
  • #4
Eh bien Grym ... c'est exactement pour cela que les assurances existent ; une protection contre un risque avec une très faible probabilité de survenance et une forte valeur de dommage. L'ensemble perd de l'argent avec chaque assurance, car c'est l'assurance elle-même qui gagne.
 

Grym

22.02.2016 22:06:31
  • #5
Je doute aussi de la valeur élevée des dommages. Je pense aussi qu'avec un revenu, on vit très bien (+ imposition commune = avantages fiscaux + éventuellement d'autres revenus en dehors de l'activité professionnelle + pension UE - déduction des frais de voiture - déduction d'autres dépenses liées au travail, etc.).

Une assurance invalidité professionnelle est judicieuse pour un chirurgien aux États-Unis, qui gagne une demi-million ou plus et dépend de capacités physiques particulières. Ce n'est pas judicieux si l'on gagne 2 300 EUR nets et que l'on s'assure de ne pas devoir travailler dans un emploi moins bien payé pour 1 900 EUR nets. Ou que l'on passe de 2 300 EUR nets à une pension de 1 300 EUR, tout en ayant moins de dépenses et des avantages fiscaux pour le conjoint.

Et en plus, oui c'est vrai : la probabilité d'occurrence est très faible. Du moins, qu'on soit invalide de manière permanente de la jeunesse jusqu'à un âge avancé sans mourir. Selon cette logique, tu ne devrais plus jamais conduire une VW Passat, mais toujours un SUV full-size ou un camion/un bus personnel ou quelque chose de similaire, parce que dans ces véhicules la mortalité est moindre. Selon cette logique, tu ne devrais plus jamais faire du vélo, ni être piéton ou conducteur sans casque, etc.
 

Sebastian79

22.02.2016 22:08:56
  • #6
Ainsi, chez nous, on ne vit pas bien avec un seul revenu et je veux que cela soit compensé. D'autant plus que mon assurance rembourse une partie non négligeable des cotisations...
 

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