Alors maintenant impôt sur le revenu ? Lors de ta "conseil", il n’était pourtant jamais question de cela, on devait quasiment seulement faire attention à la taxe sur les donations et à la taxe sur la mutation immobilière ! Je vois déjà que tu es maintenant d’accord que dans la mise en place, on peut faire pas mal d’erreurs.
Bien sûr, on n’a pas parlé de l’impôt sur le revenu auparavant, parce que la TE ne l’a pas demandé. En dehors de cela, on n’a toujours pas besoin d’un conseiller fiscal pour cela, tout cela un notaire le sait aussi. Et enfin, ceci n’est pas un conseil, mais simplement la constatation que la configuration n’est pas si compliquée fiscalement pour qu’on ait absolument besoin d’un conseiller fiscal. Un notaire suffit parfaitement, comme dit.
Et que ça puisse se passer sans conseil, personne ne l’a jamais dit. Je mettrais plutôt l’accent sur des questions auxquelles un conseiller fiscal ne peut pas répondre, mais auxquelles le notaire répond déjà.
Encore un exemple fictif : le terrain de la femme vaut fiscalement 400, elle l’a acheté il y a 2 ans pour 600. Il reste encore 500 de crédit. Elle vend la moitié au mari pour 300, que le mari lui transfère. Un percepteur d’impôts de mauvaise humeur pourrait-il établir un avis d’imposition pour 100 de donation du mari à la femme, puisque le mari a payé 100 de plus que la valeur fiscale ?
Je ne comprends maintenant plus du tout ce que cela a à voir avec la question de la TE. De quoi veux-tu parler exactement ?!
Il n’y a pas de "valeur fiscale", comme tu dis. Non, on calculerait (éventuellement) la plus-value spéculative, qui se base toutefois sur les coûts d’acquisition et non pas sur la valeur cadastrale. Ce serait aussi juste, pourquoi devrait-il payer moins que la moitié ? La "valeur fiscale", comme tu dis, et la valeur réelle ne sont pas identiques.
Si tu veux conseiller un montage fictif pour éviter la taxe sur les donations - ce serait une fraude. Il faudrait bien réfléchir si un mariage ne serait pas la meilleure alternative.
On veut construire une maison pour 400 dessus. L’homme et la femme transforment le crédit en un crédit commun avec solidarité et augmentent l’hypothèque à 900. Comment se calcule maintenant la taxe sur les donations pour la part du terrain ?
Ou doivent-ils absolument prendre deux crédits séparés, garantis par la même hypothèque ? Comment peut-on financer proprement une construction sans donations à partir de deux crédits avec les retraits correspondants ?
Pour la taxe sur les donations, seul le terrain et les dettes reprises comptent dans un premier temps. Tout ce qui se passe après (construction, augmentation de l’hypothèque) n’a plus aucune importance, du moins pour la taxe sur les donations.
Ce qui peut cependant devenir "dangereux" sans mariage, c’est comme dit l’impôt sur les successions dans le cas que personne ne souhaite.